Finance : le marché britannique dangereusement dépendant au PCP ?
C’est une situation financière qui commence à attirer défavorablement l’attention des autorités de régulation et autres spécialistes aux yeux ouverts : celle des prêts automobiles, des montages poussant à la vente, une aubaine commerciale et une opportunité pour le marché d’annoncer des résultats en progression. Certes, mais c’est aussi la mise en place d’une bulle qui rappelle celle des « subprimes » de sinistre mémoire. Elle aurait été repérée en Grande Bretagne.
Dans un royaume qui connaît la légende d’Excalibur, c’est une épée de Damoclès qui semble planer au-dessus de la tête des sujets de sa gracieuse majesté. Du moins s’ils sont automobilistes et qu’ils ont effectué l’achat de leur voiture en prenant un certain financement.
En cause, le contrat PCP pour « Personal contract purchase ». Le genre de dispositif qui vous rendrait euphorique à l’achat pour mieux ensuite déchanter et vous retrouver dépourvu une fois que la bise est venue. L’affaire est sérieuse au point qu’elle occupe la Financial Conduct Authority (FCA). Qui, comme son nom l’indique, s’inquiète de la bonne santé des marchés boursiers et des services financiers.
Or, avec le PCP, le prêteur entre dans une spirale de crédits qui l’aspire à terme vers les fonds. Il séduit les ménages à revenus modestes qui se retrouvent insolvables et c’est d’autant plus alarmant que ces contrats PCP représentent aujourd’hui 86 % des ventes automobiles au Royaume-Uni.
Autant dire une bombe à retardement qui rappelle une autre conjoncture de l’autre côté de l’Atlantique découverte notamment avec Ford.
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