2. Fiat Topolino (2024) - Sur la route : AMIcalement vôtre
Cinecittà’dine accomplie
On voit la ville comme au cinéma ! Cela dit, la rétrovision reste limitée : les rétroviseurs extérieurs sont petits, et il n’y en a pas à l’intérieur. Ça n’est pas obligatoire, mais ce serait bien pratique. Contact en insistant sur la clé, pression sur la touche D au tableau de bord, et la Fiat se met en branle, avec un rien de brusquerie. En milieu urbain, les accélérations et la vitesse de pointe s’avèrent suffisantes pour s’insérer sans souci dans le trafic. Surtout, l’étroitesse de l’engin fait merveille quand il s’agit de se faufiler, la direction s’avérant par ailleurs précise, suffisamment rapide et légère même si elle n’a pas de rappel. Le freinage, efficace vu la vitesse maxi, se révèle rassurant. De plus, il y a une régénération (faible) au lever de pied qui permet souvent de ne pas toucher à la pédale de gauche.
Et la tenue de route ? Aucune mauvaise surprise à redouter, l’engin étant sainement sous-vireur, tout en s’épargnant des mouvements de caisse parasites. Ceci est permis par la suspension très ferme, qui ne laisse strictement rien ignorer du mauvais état des voies parisiennes. Sans parler des dos d’ânes et passages piétons surélevés, durement ressentis, surtout que le siège n’absorbe pas grand-chose. Ce n’est pas pire sur les pavés cela dit, où des bruits parasites se manifestent mais sans excès.
Bonne humeur garantie
Malgré cela, on prend un certain plaisir au volant de ce quadricycle au fort effet « feel good », qui tient certainement à sa réactivité, sa maniabilité, son ambiance et surtout les réactions très positives qu’il suscite tant auprès des passants que des usagers de la chaussée. On ouvre les demi-vitres, façon 2CV, on laisse l’air circuler et évite le stress, mais en temps de canicule, ça doit sacrément chauffer là-dedans en l’absence de clim : le vélum optionnel est vivement conseillé. Enfin, on l’aura deviné, la Topolino, dont on repère bien les extrémités, se gare… dans un trou de souris.
Un point sur la consommation : après un parcours de 10 km, l’afficheur indiquait 64 km restants. Malgré la circulation au centre de Paris pire que jamais, où on passe son temps à accélérer/freiner sur de courtes distances (parfois moins de 50 m), les besoins en énergie semblent très faibles.
Photos (39)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération