Fiat confirme son engagement dans le gaz naturel avec ENI

Habituellement, lorsque l'on parle de méthanol en carburant, il s'agit du monde du dragster avec des mixtures mélangeant nitrométhane et méthanol pour un mélange hautement explosif et dégageant le plus de chaleur et de puissance possible. Sauf que cette fois, ce combustible devrait se retrouver dans le véhicule de monsieur tout le monde.

Fiat vient en effet d'annoncer la signature, à Rome, devant le gouvernement (qui est actionnaire minoritaire du pétrolier) d'un partenariat avec le géant de l'énergie ENI. Et si vous ne le saviez pas déjà, l'Italie est l'un des plus gros marchés du gaz naturel en Europe, Fiat disposant d'ailleurs d'une offre assez intéressante de véhicule fonctionnant à ce carburant.

L'accord se porte sur plusieurs points : l'amélioration, dans un premier temps, des systèmes de stockage pour les rendre plus légers, et ainsi, améliorer l'autonomie des véhicules. Dans un second temps, Fiat annonce vouloir travailler avec ENI pour le développement d'un nouveau carburant composé à 5 % de bioéthanol (grosso modo un peu moins que dans le SP95 E10) mais aussi à 15 % de méthanol. Déjà en test sur une Fiat 500 essence, ce carburant permettrait une réduction de 4 % des émissions de CO2, à motorisation équivalente.

Enfin, Fiat annonce travailler conjointement avec le MIT pour développer des systèmes de captation de CO2 : "Considérant que les véhicules de transport routier sont responsables d'environ 23 % des émissions totales de CO et que la part des seuls véhicules légers atteint environ 10 %, les émissions de CO du secteur du transport seraient ainsi considérablement réduites". Dans ce domaine précis, Fiat est nettement plus flou et ne dit pas vraiment quelles sont les voies étudiées.