FFMC : les infrastructures routières en ligne de mire

Suite à l'article paru dans le dernier Auto Plus qui révélait qu'un tiers des ralentisseurs en France sont illégaux, la FFMC brandit cette alerte pour rappelerer que cela fait 33 ans que l'association se mobilise contre le défaut des infrastructures routières.

Dans cette ambiance de tension entre les usagers de la route et les forces de l'ordre, les collectivités locales en profitent pour ne pas respecter les règles nationales (ou même de bon sens) en ce qui concerne les infrastructures. Sans qu'apparemment elles soient inquiétées. Cela va du ralentisseur, aux bacs à fleurs, aux poteaux et même jusqu'à poser certains éléments pour un besoin « décoratif » qui sont des vrais coupe-gorges pour les motards.

La fédération tient à rappeler qu'elle « et ses 83 antennes départementales proposent et s'investissent sur le terrain de la sensibilisation, notamment en organisant des opérations « Motard d'un jour » à destination des élus et gestionnaires de voiries afin de leur faire prendre conscience du statut d'usager vulnérable évoluant dans un environnement routier de plus en plus complexe.

Et quand nos demandes en faveur de routes plus sûres ne sont pas entendues, nous saisissons la Justice : ce fut le cas dernièrement avec notre antenne de l'Hérault qui a assigné une commune qui ne respectait pas les normes en vigueur pour ses ralentisseurs. Les juges ont donné raison à la FFMC. »

Et lorsque le Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR) doit se pencher sur l'action de faire baisser le nombre de morts sur les routes d'ici à 2020, la question des infrastructures n'est pas encore la première de leur pensée. La FFMC rappel que sur les 10 dernières années, il y a entre 241 et 365 motards qui se sont tués sur un obstacle fixe.