FFMC: Le "Crit’Air" technique est une erreur
La pollution, plus une histoire de comportement routier que d'années du véhicule, c'est ce qui résulte de l'étude de l'IFPEN.
L’IFPEN, IFP Énergies Nouvelles (ancien Institut Français du Pétrole), vient de réaliser une étude démontrant que les émissions polluantes varient énormément entre un conducteur à la conduite dite coulée et un autre agressif derrière son volant ou son guidon.
« Nous nous sommes aperçus que le conducteur avait un rôle majeur sur l’utilisation des technologies de réduction des émissions. Le style de conduite est un levier majeur pour la réduction des NOx : à même véhicule et même trajet, les émissions de NOx peuvent varier jusqu’à 400 %, et celles de CO2 jusqu’à 20 %.
Quelqu’un qui n’a pas la chance de pouvoir changer de véhicule et de s’équiper des dernières technologies peut donc tout de même être bien positionné en termes d’émissions. », a déclaré Gaëtan Monnier, directeur du centre de résultats transports de l’Ifpen.
Le facteur humain a donc une place importante face à l'âge du véhicule comme le classe actuellement Crit'r.
La FFMC (Fédération Française des Motards en Colère) rebondit sur ce résultat et souligne l'importance et l'urgence de former les conducteurs à l’éco-conduite. "C’est d’ailleurs en ce sens que l’éco-conduite fait partie du programme des formations dispensées dans le Mouvement FFMC ! Bien entendu, technocratie oblige, ce n’est pas la position de l’IFPEN, qui a aussitôt breveté un système d’application connectée à une vignette Crit’Air qui qualifierait « en temps réel » une conduite plus ou moins polluante ! Quand tous ces technocrates vont-ils comprendre qu’un problème humain trouve sa résolution dans un remède humain ?" souligne la FFMC. Pour mémoire elle dénonce la vignette depuis ses débuts...
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