FFMC : interdiction des deux-roues dans Paris
Les déclarations de Christophe Najdovski et de Mme Hidalgo de cette semaine n'ont pas manqué de faire réagir la FFMC. En particulier sur l'interdiction de circulation de certaines catégories de deux-roues dans la capitale.
Et ce ne sont pas les seuls, puisque la Fédération française de motocyclisme (FFM), le Conseil national des professionnels de l'automobile (CNPA) et La Fédération française des motards en colère (FFMC) se sont rendus mardi 27 janvier dernier à la Mairie parisienne pour connaître les tenant et les aboutissants d'une telle mesure. Mr Najdovski avait annoncé que les machines de millésime avant 2000 seraient interdites dans la capitale à partir de juillet 2016. Mais ce ne serait qu'un début avec un renforcement les mois passant.
« Pour la FFMC, la FFM et le CNPA, interdire les 2RM est un non-sens compte tenu de ce qui se pratique chez nos voisins européens soumis à la directive 2008/50/CE sur la qualité de l'air. Il est avéré que notre mode de locomotion contribue à la fluidité en agglomération grâce à son gabarit réduit et sa facilité de stationnement. Paris serait-elle donc la capitale européenne la plus sévère à l'encontre des 2RM ? »
Cette volonté de pratique fait remonter des cartons l'étude ZAPA qu'avant voulu mettre en place Sarkozy pendant sont dernier manda. Hors un rapport de la direction générale des services suite à une réunion communautaire du 7 janvier 2015 que la FFMC démontre que les petits véhicules « sont ceux qui circulent le moins, et donc, ont, dans le poids total des émissions de polluantes automobiles, peu d'impacts sur la pollution chronique à laquelle les Franciliens sont soumis. »
Pour la fédération, il s'agit essentiellement d'une question de principe car la suppression des véhicules « anciens » impactera le plus souvent les classes sociales en difficultés et qui n'ont pas les moyens d'avoir un nouveau deux-roues (ou quatre). Elle ajoute à cela ses craintes de voir apparaître dans la tête de l'adjoint en charge des transports un amalgame en la pollution des diesels et celle des motos.
Elle ajoute : « Les acteurs du 2RM sont soucieux des enjeux environnementaux et de santé publique, mais refusent que des questions de principes idéologiques, portés par Nathalie Kosciusko Morizet en 2011 et aujourd'hui par M. Najdovski, se substituent aux questions d'efficacités, a fortiori sur des enjeux tels que ceux de la mobilité et de la liberté de circulation. »
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