FFMC, baisse de la vitesse maxi autorisée : non à l’inflation sécuritaire
Favorable à la baisse de la vitesse sur le réseau secondaire, Manuel Valls suit la mouvance d'un comité d'experts ayant calculé théoriquement qu'en faisant baisser la vitesse des véhicules en déplacement, cela faisait baisser la sinistralité routière…
L'objectif est simple : être sous la barre des 2000 tués sur nos routes en 2020. Pour y arriver le ministre, suivant les conseils de son administration, opte pour la méthode la plus contrôlable (radars automatiques) et la plus simple : baisser encore et encore les vitesses… Bien évidemment la FFMC dénonce une méthode culpabilisante, un flicage toujours plus présent plutôt que de travailler à d'autres alternatives. D'après la Fédé', les voici.
- donner enfin des moyens à la formation, éternel parent pauvre de la sécurité routière
- freiner la privatisation des autoroutes, réseaux les plus sûrs, mais hélas les plus chers
- prendre en compte les spécificités de circulation des usagers en 2RM, catégorie la plus fragile, pourtant laissée volontairement de côté par le comité des experts qui ne considèrent pas ces usagers comme assez nombreux, contrairement à la masse des automobilistes sur lesquels sont basés leurs calculs et leurs théories sécuritaires.
La sécurité routière, ça devrait être le partage de la route, l'apaisement des comportements, l'anticipation… mais avec une sécurité routière à l‘Intérieur, c'est encore et toujours la méthode forte et la répression qu'on retrouve à l'extérieur !
Avec cette annonce, le ministre met les usagers 2RM au pied du mur alors qu'en tant que représentante des usagers 2RM, la FFMC participait aux discussions engagées par ce même ministre… si la discussion est terminée, si elle n'a servi qu'à faire joli, si le bâton est à nouveau de sortie, alors il ne restera aux Motards en colère que leurs moyens d'expressions traditionnels.
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