États-Unis : le taux de défaut sur les prêts automobiles inquiète
Les résultats financiers présentés par les constructeurs automobiles sont encourageants, la bourse en général donne des signes peu alarmants et s’offre même parfois quelques embellies. Si, de ce côté-ci de l’Atlantique, l’emploi est en berne, chez l’Oncle Sam, on s’estime proche du plein-emploi et les jobs sont légion. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes s’il n’y avait pas le taux de défaut sur les prêts automobiles.

Vous avez aimé la spéculation immobilière qui a amené le monde économique au bord du gouffre en 2009 ? Alors vous allez adorer la même bulle financière, mais appliquée cette fois à l’automobile. C’est un tableau pour le moins significatif qui nous est proposé sur le site labourseauquotidien.fr. Et pourtant, il n’affole pas grand monde.
C’est un peu la mer qui s’est étrangement retirée avant son violent retour dans une immense vague qui va tout bouleverser. Mais ce cas concret de Ford ne peut être ignoré. Le constructeur américain a annoncé que son encours de prêts accordés aux acheteurs de ses véhicules avait dépassé 250 Mds$ en mars 2017. Une valeur à rapprocher avec une autre, celle du chiffre d’affaires du groupe : 151 Mds$.
Faites le compte : l’encours des prêts avoisine plus de 1,6 fois le chiffre d’affaires. Le site insiste : cela représente une perte potentielle de 7,5 Mds$ qui se compare à un bénéfice de 4,6 Mds$ en 2016. Mais comme disait celui qui chutait d’un immeuble en passant chaque étage jusqu’à son sort tragique inéluctable : « jusque-là tout va bien ».
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