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2. Essai Piaggio X10 350 : Il y a tant de choses à voir.

Essai Piaggio X10 350 : soit X10 une variable…

Au premier abord, le X10 est gros, imposant, avec une longueur de 2 265 mm, et une largeur de 800 mm! C'est un beau bébé, mais mis à part sa largeur, il reste avec un empattement de 1625 mm dans la moyenne de la catégorie avec pour concurrent, le Suzuki Burgman 400, le Yamaha Majesty 400 et le Honda SWT 400. Privilégiant l'espace et le confort, ces dimensions un peu encombrantes ont leur façon de se faire oublier, mais nous y reviendront un peu plus tard…


Essai Piaggio X10 350 : soit X10 une variable…


Concernant l'esthétique, il y a de quoi dire! Le X10 se remarque dans la circulation, un style futuriste aérodynamique, le bloc phare avant en forme de sourire avec un éclairage permanent de diodes représentant un symbole de la marque… Un avant plongeant… Un tout qui indique que le X10 sera un mangeur de bitume et vous mènera loin! La route : c'est son truc! Le profil et l'arrière suivent cette ligne, mais en y mêlant un peu plus de finesse pour le confort et le visuel. Enfin, le look en vue de dos ressemble disons à une sorte de « soucoupe volante »… Une forme trapézoïdale avec deux feux rouges… La vérité est ailleurs, mais elle est jolie!


Essai Piaggio X10 350 : soit X10 une variable…


On ne peut pas taire l'effort fait par la marque de choyer son client avec l'utilisation de plastiques de qualité, conjuguant brillant et mat, le tout avec une réelle harmonie et une originalité de design qui se remarque et flatte son conducteur. Le cuir de la selle (marron sur cette finition) est fin, soigné de qualité et semble prêt à résister un moment au temps et aux caprices de la météo; d'ailleurs, une petite housse imperméable est fournie dans la boîte à gants. Chez Piaggio, on a poussé le détail en proposant des parties noires brillantes du plus bel effet sur les coques des rétroviseurs et sur la plaque de protection du pot d'échappement… Autre détail, toujours avec ce même pot d'échappement, une visserie qui reproduit le dessin d'une fleur.


Essai Piaggio X10 350 : soit X10 une variable…


Des plastiques mous assortis à la selle garnissent le poste de pilotage, bref, ici c'est « exécutif » et on veut le montrer… Quoi Bling bling ?? Non, je ne pense pas même si l'ensemble reste tout de même un peu chargé. Après, une grosse ombre au tableau vient gâcher tous ces efforts et « gâcher » n'est pas du tout exagéré… Les finitions sont mauvaises et elles, par contre, ne résisteront pas longtemps au temps si elles ne sont pas corrigées rapidement : des ajustements faits à la va-vite dignes d'une marque à bas coût, avec des matériaux de qualités nous laisse quelque peu déçu sur un scooter qui se vente d'être la quintessence du raffinement sur 2 roues…


Et ce n'est pas moi qui le dis! Ce sont eux!


Le tableau de bord est quant à lui très lisible et complet, avec un ordinateur de bord à la hauteur, qui nous fournit une grande quantité d'informations, consommation moyenne et instantanée, deux trips, vitesse moyenne et maximale, voltage de la batterie, nombre de kilomètres avant la réserve (de 2 litres), température extérieure, cartographie moteur, etc., il ne manque rien sinon la télévision et encore un dispositif GPS arrive bientôt offrant encore davantage de fonctions. Le tout est bien présenté avec un rétroéclairage bleu très classe et apaisant la nuit. Les témoins de feux de route, de béquille déployée, d'ABS, d'ASR sont positionnés au-dessus des compteurs de façon à être bien visibles, on salue l'ensemble du design.


Essai Piaggio X10 350 : soit X10 une variable…


Les rangements, nombreux, mais pas toujours bien pensés, mis à part le grand coffre de 52 litres qui contient sans problème 2 casques intégraux et pleins d'autres affaires manque cependant un peu de profondeur (place du moteur oblige), mais se révèle tout de même très pratique et vous évitera l'achat d'un top case. Petit souci pour ce compartiment néanmoins, la chaleur en roulant… Évitez d'y mettre des boissons ou du chocolat lorsque vous faites vos courses, sinon surprise à l'arrivée!


Deux vide-poches encadrent le tableau de bord, dont un équipé d'une prise USB qui se révélera pratique. Seul hic, ils ne se ferment pas à clé! Illogique sachant que si vous oubliez votre téléphone portable qui était en train de se recharger vous courrez juste le risque de ne pas le retrouver en revenant… La ville est une jungle! Le second vide-poche est anecdotique, juste là pour la symétrie, vous ne pourrez pas y mettre grand-chose vu que la place est déjà occupée par le bouchon de réservoir du liquide de refroidissement.


Essai Piaggio X10 350 : soit X10 une variable…


Enfin la boîte à gant, coupée en son milieu par les manettes d'ouverture du coffre et du réservoir propose finalement peu de place pour ranger des accessoires cependant, une petite trousse à outils bien complète s'y trouve.


Avant d'enfourcher la machine, un point reste à voir, celui de la rangé de boutons située entre le guidon et le réservoir… Parmi ces boutons, on trouve celui de l'ouverture électrique du coffre et de la trappe à essence dont la fiabilité justifie la présence des manettes précédemment mentionnées, le bouton de déconnexion de l'ASR et, chose plutôt inattendue, le bouton des warnings... Pourquoi se trouve-t-il là? Bonne question… Est-ce une tentative de Piaggio de vouloir faire du mal à ses clients? Question pas si idiote que cela, car en roulant, si vous voulez enclencher les warnings, vous êtes obligé de quitter la route des yeux, et, en général, on utilise les warnings en situation d'urgence… Je vous laisse imaginer la dangerosité de la situation!


Assis, et débéquillé, le X10 est confortable, je mesure 1m73 et mes pieds touchent bien le sol. Les mains se positionnent naturellement sur le large guidon. Le scooter semble léger et facile à déplacer moteur à l'arrêt. Clé de contact, on démarre, chut, le X10 est silencieux, un petit feulement pas désagréable du tout nous indique qu'il est prêt. Alors c'est parti!


À peine une centaine de mètres parcourus… Magie, j'ai piloté ce scooter toute ma vie! Une facilité de prise en main limpide, évidente, une très bonne accélération avec un couple de 32.3 Nm qui en laisse plus d'un sur place aux feux rouges des villes! La tête des mecs en moyenne cylindrée qui pensent avoir affaire à un 125 lol!


C'est en ville que monsieur scooter est le roi! Pas peur de se faufiler, on est à l'aise, un tout petit rayon de braquage qui lui fait faire des demi-tours dans un mouchoir de poche. On repart, le moteur est toujours disponible et à aucun moment on ne peut parler d'état poussif! Pas de surchauffe et pourtant, en pleine ville, il y a de quoi avoir des coups de chaleur. On slalome, le scooter est excellemment bien équilibré, on peut prendre de l'angle sans problème, le poids et la longueur ne se ressentent absolument pas! La garde au sol jumelée à des roues de 15 pouces à l'avant et 13 pouces à l'arrière vous permettent de descendre d'assez hauts trottoirs sans frotter! Le train avant est, quant à lui, d'une précision remarquable et tout suit. Ce X10 offre une conduite évidente!


Essai Piaggio X10 350 : soit X10 une variable…


Si un passager se présente, il est logé à bonne enseigne, positionné un peu en hauteur par rapport au pilote, il a un champ de vision dégagé, une large place pour poser son séant, des poignées solides et bien positionnées. Et quel que soit son gabarit, on ne le sent pas! Un bémol tout de même, le petit dosseret de séparation entre le conducteur et le passager semble faire mal lors des freinages un peu brutaux!


Essai Piaggio X10 350 : soit X10 une variable…


Une bonne accélération

Sur voies départementales, et autres routes pas toujours en bon état, le scooter ne perd pas son confort et la puissance de son moteur à se maintenir en tête des autres usagers. On dépasse sans inquiétude, il y a du monde sous la poignée des gaz et les divers revêtements ne lui font pas peur, les suspensions hydrauliques offrent un débattement suffisant pour bien encaisser les imperfections de la route et elles sont réglables manuellement sur les modèles 125 et 350, alors qu'elles le sont électriquement sur le 500.


Les voies rapides, nationales et autoroutes… Il est toujours là ce petit X10, mais il commence tout de même à faire moins le fier… Sans problème jusque-là, il commence à vibrer au-delà des 115/120 km/h pour devenir inquiétant entre 130 et 150 km/h (sur circuit). La bulle provoque des turbulences bruyantes et désagréables, on en aurait aimé une plus haute, surtout qu'elle n'est pas réglable. La poignée dans le coin, il n'atteindra les 150 km/h qu'en fonction du vent si, et seulement si, nous ne sommes pas dans une côte! Alors OK on ne doit pas rouler à cette vitesse, mais en cas d'urgence et lors d'un dépassement, on ne pourra pas compter sur lui passer les 120/130.


Essai Piaggio X10 350 : soit X10 une variable…


Bon point, voire excellent, le freinage couplé avec le levier gauche est incroyablement efficace! Les disques de 280 mm à double pistons à l'avant et le simple disque de 240 mm à double piston à l'arrière vous bloquent tout ça sans problème et sans inquiétude avec un ABS qui n'a pas besoin de se déclencher trop rapidement. J'ai clairement connu des moyennes cylindrées avec moins de mordant!


Essai Piaggio X10 350 : soit X10 une variable…


L'ASR, système de sécurité contrôlant la motricité de la roue arrière, quant à lui, se déclenche assez rapidement se traduisant par une diminution brusque de la puissance d'accélération, le temps que la roue retrouve son adhérence. Alors cela surprend au début et peut même nous déstabiliser un court instant… Sachant qu'il est préférable de le déconnecter avant une côte. Personnellement, je suggère de le déconnecter complètement, son intervention étant trop brutale.


Pour finir, la cartographie « ECO » qu'il est possible d'enclencher depuis un bouton sur les commodos droits, et qui est supposée réduire de 5 % la consommation me laisse assez dubitatif. Aucun changement dans les performances du scooter et la consommation n'a pas changé. Une consommation moyenne de 4 l. /100 km donne une autonomie honnête de 300 km, le constructeur parle de 400, oui à condition de ne pas dépasser les 40 km/h. Je ne l'ai vraiment pas ménagé et lorsque le témoin de réserve s'est allumé, le tableau de bord affichait 270 km. À la place de ce bouton ECO, on aurait aimé le bouton des feux de détresse!


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