Essai C 600 S et C 650 GT: la nouvelle philosophie BMW

En plus du succès et des nombreuses ventes en 2011, BMW s'attaque en 2012 au segment du scooter et de la mobilité urbaine, avec pas un, mais deux nouveaux produits : le C 600 S et le C 650 GT. Nous avions déjà eu les prémices de ce projet il y a deux ans avec la présentation du concept C à Milan.

C'est dans la belle ville de Madrid que BMW a accueilli la presse pour présenter la première pré-série. Une occasion unique pour nous de vous rapporter les impressions, ce qu'il en est vraiment de cette nouvelle génération de BMW et surtout de savoir si les deux scooters sont à la hauteur des espérances que beaucoup ont eues. Même moteur, même partie cycle, une même base mais pour deux univers totalement différents.

Tout d'abord, le C 600 sport destiné au marché de la ville bien sûr mais qui montre l'envie de se mettre en travers de la route du redouté T-Max. Une ambition clairement affichée par la marque et développée dans ce sens.

Ensuite le C 650 GT. Plus élégant dans ses lignes et résolument construit pour offrir autant un plaisir de conduite que de confort et de praticité. Vous vous doutez bien que sa cible se situe plus vers le Suzuki Burgman ou encore le GP 800.

Ces deux machines ont été développées spécialement pour les marchés Français, Espagnol et Italien. La marque espère que ses ventes prennent 10% de leur chiffre d'affaires. Si le succès est au rendez-vous, il ne serait pas impossible de voir dans les années à venir arriver un scooter électrique tel que le concept E présenté à Francfort au salon de l'auto.

Vous allez me demander pourquoi faire un essai unique pour deux scooters sensiblement différents ? Et bien comme l'indique le titre de l'essai, ces frères ennemis se ressemblent énormément de par la base de leur construction, mais sont très différents à l'utilisation au quotidien et ne visent pas la même clientèle. Cet essai croisé vous permettra de bien vous rendre compte de leurs personnalités et vous aiderat dans votre choix sur tel ou tel modèle.

La seule chose que je peux vous dire c'est : méfiez-vous des apparences !