Economie: KTM veut la peau de Suzuki et de Kawasaki
Il est décidément loin le temps où un certain Stefan Pierer se lançait avec 16 personnes dans la renaissance d'une marque KTM qui se contentait de 6 000 motos vendues à l'année. Cette année là, c'était en 1994 et vingt après, l'Autrichien ne goûte pas son plaisir à refaire les comptes. A la veille de l'année 2014, il a ainsi décidé de rappeler que la maison de Mattighofen a grandi pour devenir incontournable en Europe et s'étendre de par le monde. Avec un puissant partenaire indien, Bajaj, il est dans le sens de l'histoire et peut nourrir de hautes ambitions.
Avec une progression annuelle de ses ventes de 13% en 2013, KTM s'attend à un bénéfice record de 50 millions d'euros. Sa progression dans une Europe en récession a été de 5%, sur le continent américain, on relève une inflation de 30 %, mais aussi en Asie et en Australie. En Amérique latine, c'est plus de 50%. Des usines ont poussé en Malaisie, en Colombie, en Argentine. La Chine et la Thaïlande sont aussi prêtes à succomber à la fièvre orange.
Mais le patron Pierer a encore de l'appétit. Lui, ce qu'il vise, c'est la place de troisième constructeur mondial. Derrière Honda et Yamaha, mais bel et bien devant les deux autres marques japonaises : « Je tiens à doubler les ventes dans les cinq prochaines années et 250.000 motos. Nous voulons briser la phalange des Japonais. Honda et Yamaha sont hors de portée . Mais nous voulons dépasser nos concurrents Suzuki et Kawasaki. Suzuki , nous pouvons les avoir rapidement. Kawasaki est un adversaire plus difficile. KTM sera le troisième plus grand fabricant de motos au monde. C'est mon objectif. Nous voulons être le numéro 3 mondial et sur le podium ! » Voilà qui est on ne peut plus clair pour celui qui est aussi le propriétaire de Husqvarna.
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