Contrôle technique : ça discute toujours
À l'occasion du cinquième anniversaire du "Plan Vélo", lancé en 2018 par Élisabeth Borne, le ministre en charge des Transports, Clément Beaune était en déplacement à Niort. L'occasion pour nous d'en profiter pour faire le point avec lui sur le contrôle technique à venir des motos et scooters, dont les contours sont encore flous.
Fervent défenseur de la pratique du vélo, le ministre en charge des Transports, Clément Beaune était en déplacement ce vendredi matin à Niort, dans les Deux-Sèvres, une ville dont le maire, Jérôme Baloge est un soutien affiché d'Emmanuel Macron.
Venu pour parler vélo, à l'occasion du cinquième anniversaire du "Plan Vélo", lancé en 2018 par l'une de ses prédécesseures au poste de ministre en charge des Transports, Élisabeth Borne, Clément Beaune a donné de sa personne pour se mettre en selle le temps d'un parcours aménagé dans une école niortaise.
Ce déplacement a été pour nous l'occasion d'interroger le ministre sur les deux-roues, à moteur cette fois, et d'aborder un sujet toujours controversé, le contrôle technique à venir pour les motos et scooters. Un trop bref échange glané sur le gong en toute fin de déplacement du ministre.
" Concernant le contrôle technique moto, on a annoncé les choses, j'ai détaillé les modalités du contrôle technique, c'était une obligation du Conseil d'État. Il y a une consultation qui a lieu cet été, maintenant, le décret et l'arrêté qui mettent en place le contrôle technique vont être pris très rapidement " nous a confirmé Clément Beaune. Côté contenu, il ne devrait pas y avoir de surprise, et on devrait retrouver la majorité des mesures évoquées dans le projet de loi soumis à la consultation. Clément Beaune a également précisé : " le dernier paramètre sur lequel on communiquera dans quelques jours ou quelques semaines, c'est la date exacte d'entrée en vigueur. Ce sera toujours début 2024 mais on est en train de la caler définitivement. "
Côté tarif, là encore le ministre confirme les premières informations avec un montant toujours évoqué d'une cinquantaine d'euros : " C'est toujours une estimation car cela dépendra des endroits. le tarif ne sera pas encadré. On discute avec les centres techniques pour avoir beaucoup de concurrence, avoir les prix les plus bas possibles et un contrôle technique pas trop compliqué ce qui permettra d'avoir des prix bas. Les échanges avec les professionnels sont encore en cours, tout comme avec les associations."
Les discussions se poursuivent donc sur les modalités de mises en place du contrôle technique des motos et scooters, un sujet épineux pour le gouvernement d'Emmanuel Macron, bien conscient de l'impopularité de la mesure auprès de nombreux motards français.
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