Concept - Exocycle : ceci est une moto connectée
Du côté des voitures, on parle de plus en plus d'engins connectés et d'automobiles autonomes qui prendront possession de nos routes d'ici dix ans. Autant dire que c'est déjà demain. Et la moto ? Ne restera-t-il que le guidon pour faire corps avec la route et sa machine ? Voire. Avec ce concept Exocycle, il y a de quoi prendre peur et craindre pour le futur. Car son auteur Charles Bombardier nous l'assure, voici la moto connectée.
On peut y monter à plusieurs et s'il n'y a pas de guidon, il y a des chenilles. Quant au design, c'est clairement un correcteur que l'on trouve sur les bureaux, prêt à biffer de son ruban blanc la faute couchée sur papier.
Mais cette description est le produit d'un esprit étriqué. Quand c'est son inventeur qui en cause, ça en jette autrement plus : « l'Exocycle est une moto sans pilote avec un habitacle fermé. Elle peut donc être utilisée toute l'année. Deux chenilles électromagnétiques circulent autour de l'exosquelette du véhicule pour le propulser. Au lieu de l'enfourcher comme une moto traditionnelle, vous vous assoyez à l'intérieur de son cadre. »
Clairement, c'est mieux. Et comment ça marche ? Leçon : "chaque Exocycle serait muni d'un système de lévitation magnétique conçu pour faire déplacer les chenilles doubles en caoutchouc tournant autour de l'exosquelette. Les rails en acier serviraient également de châssis structural et des aimants fourniraient la poussée et la propulsion nécessaire pour activer les chenilles et propulser l'Exocycle (voir le principe du train Maglev). Chaque chenille serait en mesure de se déplacer et d'accélérer à un rythme différent pour permettre des changements de direction du véhicule. Si ce système semble compliqué, imaginez-le plus simplement avec deux moteurs électriques refroidis par liquide de 30 kW chacun, propulsant les chenilles à haute vitesse (à la place des électro-aimants)."
"Un ordinateur de bord contrôlerait la puissance et la direction du véhicule. Deux gyroscopes internes garderaient la moto en équilibre et aideraient à l'orienter dans la direction souhaitée. Les chenilles en caoutchouc auraient également la possibilité de s'enfoncer sous la moto (d'un côté ou de l'autre) pour créer un transfert de poids qui pourrait ainsi faire pencher la moto d'un côté ou de l'autre. »
Bon, apparemment, il y aurait une possibilité de faire du stunt. Mais pour le reste, de la mélodie mécanique aux sensations du vent et des parfums de l'environnement, vous repasserez. On ne pourra même pas se mouiller ni avoir froid ou fondre sous un soleil de plomb. Même pas drôle. Car la moto, c'est aussi en baver un peu.
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