Par Anonyme
Ou pas.
Reprenons un peu l'histoire de Lotus.
Dans les année 70, devant le succès de Ferrari, Lotus se dit "tient, la réalité économique nous laisse à penser qu'on pourrait vendre des supercars". Le résultat est l'esprit, qui n'en déplaise à beaucoup, ne sera pas la plus grande réussite commerciale de Lotus (10 000 voitures en presque 30 ans, moins que l'Elise en 15 ans !). Elle est très bien certes, mais ne pique pas d'acheteurs à Ferrari. Eux ils veulent... une Ferrari. Pas une anglaise aux finitions et matériaux approximatifs, qui ne rivalise pas non plus en terme de motorisation avec une 308 GTB puis 328 commercialisée à la même époque. L'histoire se poursuit, la marque est de plus en plus empêtrée dans les difficultés financières, l'Esprit prend de plus en plus de poids, est de plus en plus éloignée du light is right originel.
L'apothéose de tout ça est bien entendu l'Elan, une traction mal assemblée, à peine vaguement sportive, pas vraiment sexy et... simplement mauvaise en fait.
Ce qui sauvera la marque, c'est... l'Elise. Pourquoi ? parce que c'est du light is right justement. Simple, robuste, joli, sans trop de trucs qui peuvent tomber en panne à l'intérieur.
Lotus ne s'est jamais aussi bien porté que depuis que la gamme s'est recentrée sur l'idée de base. L'Evora peut fonctionner parce qu'elle garde l'esprit de base. Une Esprit pourrait fonctionner avec la tendance neo-retro etc.
Quant à la Seven... on parle d'un gros machin, luxueux, sur une base qui n'est pas maison et qu'on vendrait 70 000 euros. euuuuuuh, je reste chez Caterham.