Commentaires - Encore un suicide chez Renault : ouverture d'une enquête pénale

Une pensée aux familles meurtries de ces 5 personnes.

J'espère que cette série de tragédies ne continuera pas et que ce type de drame pourra être empêché à l'avenir.

la fameuse "pression " entretenue par une bande de "men in black" sans états d'ame , des droïdes qui demandent ou en est le dossier avant de dire bonjour , pas bien !

Bon allez un peu d'humour il faut qu'il fasse de plus jolie voiture et il n'y auras plus de suicide

quoi qu'il en soit c'est dommage quand meme d'en arriver la !!

Pas étonnant de la part de Renault. La Direction ne cesse de se planter au niveau decisionnel, les ventes d'automobiles chutent mécaniquement...et les salariés sont désignés coupables de tous les maux de l'entreprise. Bref, le moyen-âge...en 2007.

Si je tenais celui qui a inventé les petits chefs...

Le technocentre est un lieu qui regroupe les équipes d’ingénieurs de Renault chargées de concevoir en amont les projets automobiles. Ils sont à la pointe de la création dans le domaine. Ils sont chargés de produire une trentaine de nouveaux produits sur plan par an. C’est donc un lieu dans lequel la figure traditionnelle de l’ouvrier d’industrie, le gars qui trime sans avoir à réfléchir à ce qu’il fait, est notoirement absente. Le salarié de base du Technocentre est, au contraire, celui qui doit produire une réflexion particulièrement pertinente pour les objectifs du centre. Il est tenu à l’innovation. Il ne faudrait donc pas chercher du côté de la dureté du travail, mais plutôt du fait que ce travail suscite la passion des ingénieurs. Un gouffre sépare ce que le salarié rêve d’apporter à la recherche automobile en général et à Technoval en particulier, et la façon dont une direction parle de ce salarié. Obnubilée par son efficience, il n’est pas certain que la direction ait une image du salarié très élogieuse… Ce gouffre est le lieu où le sujet inscrit sa réponse. L’une de ces réponses du sujet est le suicide.  Le problème étant peut-être que les cognitivo-comportementalistes du technocentre sont à la solde de la direction. C’est ce que j’en pense quand j’entends la CGT réclamer une expertise « indépendante ». Indépendante de la direction probablement. Alors, il faudrait sans doute d’abord remettre en cause le cognitivisme qui préside à « l’observation du stress ». Cela laisserait de la place à quelque chose d’inévitablement plus humain et indépendant de la direction du Technocentre.

Les petits chef de chez Reagroup devraient en prendre de la graine et se mefier

"ce travail suscite la passion des ingénieurs" : et alors ? Le fait qu'ils soient passionnés et motivés pour leur travail expliquerait ces basculements vers le suicide ???

Vous plaisantez ou quoi ???

Le fait est que, passionnés ou pas, chez Renault comme dans d'autres multi-nationales cotées en bourse, chaque salarié ne donne jamais assez. Personne n'est jamais assez doué, compétent, rapide. Vu des actionnaires et de leurs larbins patrons-chefs -petits chefs, les salariés ne sont que des fainéants qui ne pensent qu'à leurs 35 h et leurs petites vies mornes de pères/mères de famile.

Pour eux, il faudrait penser Renault, rêver Renault, sublimer Renault....

De temps en temps, de petites réunions pour remotiver le staf, avant de l'humilier devant les collègues.

Quand les entreprises se déshumanisent totalement au profit du CAC 40, ça donne des suicides en série.

Pour ce qui est des 35 h, ils devraient savoir que  tout le monde préfèrerait travailler 40 h dans de bonnes conditions plutôt que 35 dans ces conditions-là.

Un dernier mot sur la productivité française : elle est une des plus élevées au monde : voyez quel en est le prix.

Pour ces 5 personnes et leurs familles.

Pour les milliers de salariés drogués par des calmants avant d'être gravement malades. Voire pire...

La France a encore des progrès à faire par rapport aux autres pays (ne serait-ce qu'en Europe), mais là, les directions d'entreprises (Carlos Ghosn & cie...) s'y prennent de la pire façon qui soit.

Combien faudra-t-il de pères, de mères, de frères, de soeurs .... désespérés au point d'en finir avec la vie pour qu'ils comprennent.

Ces ""ingénieurs"" avaient un nom, un passé, une famille : ils n'étaient pas des numéros ou des matricules : ils étaient des personnes qui auraient pu devenir, qui sait, au hasard des rencontres, nos amis.

Une pensée émue pour les familles.

"ce travail suscite la passion des ingénieurs" : et alors ? Le fait qu'ils soient passionnés et motivés pour leur travail expliquerait ces basculements vers le suicide ???

Vous plaisantez ou quoi ???

Le fait est que, passionnés ou pas, chez Renault comme dans d'autres multi-nationales cotées en bourse, chaque salarié ne donne jamais assez. Personne n'est jamais assez doué, compétent, rapide. Vu des actionnaires et de leurs larbins patrons-chefs -petits chefs, les salariés ne sont que des fainéants qui ne pensent qu'à leurs 35 h et leurs petites vies mornes de pères/mères de famile.

Pour eux, il faudrait penser Renault, rêver Renault, sublimer Renault....

De temps en temps, de petites réunions pour remotiver le staf, avant de l'humilier devant les collègues.

Quand les entreprises se déshumanisent totalement au profit du CAC 40, ça donne des suicides en série.

Pour ce qui est des 35 h, ils devraient savoir que  tout le monde préfèrerait travailler 40 h dans de bonnes conditions plutôt que 35 dans ces conditions-là.

Un dernier mot sur la productivité française : elle est une des plus élevées au monde : voyez quel en est le prix.

Pour ces 5 personnes et leurs familles.

Pour les milliers de salariés sous anxiolytiques avant d'être gravement malades. Voire pire...

La France a des progrès à faire par rapport aux autres pays (ne serait-ce qu'en Europe), mais là, les directions d'entreprises (Carlos Ghosn & cie...) s'y prennent de la pire façon qui soit.

Combien faudra-t-il de pères, de mères, de frères, de soeurs .... désespérés au point d'en finir avec la vie pour qu'ils comprennent ?

Ces ""ingénieurs"" avaient un nom, un passé, une famille : ils n'étaient pas des numéros ou des matricules : ils étaient des personnes qui auraient pu devenir, qui sait, au hasard des rencontres, nos amis.

Une pensée émue pour les familles.

Je connaissais le dernier suicidé de Renault et jamais je n'aurais pensé qu'il aurait pu en arriver là.Tout ce que je sais ,c'est qu'on lui a fait miroité pendant plus 5 ans qu'il pourrait ètre cadre si il arrivait faire tout ce qu'on lui demandait .Généralement les demandes en question sont genre mission impossible ou alors vous vous défonsé pour la marque au détriment de la famille et des amis.Quand on se retrouve seul et dévalorisé par sa hiérarchie , et débordé de boulot ,on peut en ariver a faire une grosse bétise .

VIVE LA LOGAN

Bientôt le techno-centre en INDE Ou en chine

Vive la twingo, la 4l, le kangourou

toute mais condolérence o famille des personnes disparus...

Toutes mes condoléances aux familles des suicidés au travail. Parce que le chemin est long pour tous avant la phase finale. Parce qu'il sera long après. Qu'ils ne soient pas partis pour rien et que l'organisation des entreprises en tienne compte désormais leur rendrait un dernier hommage.

Pourquoi les organismes paritaires, les syndicats, les médecins du travail ne peuvent-ils prévenir ces solutions finales ? Cet échec collectif des contre pouvoirs m'interpelle.

www.comprendre-agir.org

La santé, la place de l'individu au sein des organisations du travail sont au centre des préoccupations d'un nombre croissant de salariés. Le CHSCT est un outil pour les salariés comme pour le syndicat, c'est pourquoi nous avons regroupé sur un site Internet les différents champs d'actions et de compétences. L'intervention syndicale est indispensable pour regagner le respect, la dignité, l'égalité, la reconnaissance de la personne au travail. Notre réflexion porte également sur l’élaboration de stratégies d’actions face aux violences du travail et au harcèlement moral, entamée avec les chercheurs dans le cadre de l’ISERES (ancien Institut Syndical d’Études Recherches Économiques et Sociales de la CGT).