Comment passer (et réussir) son permis moto ?
Aurélie Duclard , mis à jour
Contrairement aux idées reçues, passer son permis moto n’est pas un redoutable parcours du combattant. En effet, la moitié des candidats réussissent l’épreuve du plateau du premier coup. Leur secret ? Une préparation solide et un mental à toute épreuve.
Pour obtenir votre précieux sésame A, A1 ou A2, vous devrez passer avec brio de nombreuses épreuves : code de la route, plateau (poussette, parcours lent, parcours rapide, interrogation orale) et épreuve de circulation. Voici nos conseils pour bien se préparer et se sentir comme un poisson dans l’eau le jour de l’examen.
Prenez les épreuves les unes après les autres
Présentez-vous à l’examen lorsque vous n’aurez plus le moindre doute sur votre capacité à maîtriser un deux-roues. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à prendre quelques heures de cours supplémentaires : un premier échec au permis, c’est prendre le risque de vous décourager pour les passages suivants.
Avant l’épreuve de plateau, jetez un dernier coup d’œil aux différents parcours qui pourront vous être proposés. De même, commencez à apprendre vos fiches pour l’interrogation orale dès le début de votre formation. D’une part, leur contenu sera utile pour mieux appréhender la circulation. D’autre part, bien les connaître vous permettra de vous focaliser sur votre conduite le jour du plateau.
Gardez la tête haute et regardez au loin
En situation de stress, on accorde trop d’importance au moindre de ses gestes. Or un bon motard doit avant tout se concentrer sur ce qui l’entoure.
Pour l’épreuve du plateau, ne regardez jamais les plots, mais bel et bien la sortie des portes et obstacles. Règle numéro 1 : vous emmenez votre moto là où vous portez votre regard. C’est aussi simple que cela ! Pour l’épreuve de circulation, veillez à respecter les distances de sécurité avec les autres véhicules en regardant loin devant vous : ne pas le faire est tout bonnement éliminatoire.
N’ayez pas peur d’en faire (un peu) trop
Épreuve de circulation toujours, rappelez-vous que l’inspecteur qui vous suit doit pouvoir remarquer de loin que vous effectuez bien vos contrôles visuels en temps voulu : au démarrage ou à proximité d’une intersection, par exemple. N’hésitez donc pas à amplifier vos gestes !
De même, ne faites pas l’erreur de rouler trop lentement et atteignez lorsque cela est possible la vitesse maximale autorisée. Vous montrerez ainsi votre capacité à adapter votre allure aux conditions de circulation.
Mettez vos proches à contribution
L’un des meilleurs moyens de ne pas se mettre la pression est de pouvoir compter sur le soutien de ses proches.
Demandez-leur de jouer à l’inspecteur pour préparer l’interrogation orale. Parlez de vos difficultés ou de vos blocages à vos amis motards et suivez leurs conseils : ils sont déjà passés par là ! Enfin, ne perdez jamais une occasion de monter à l’arrière de leur moto et de vous entraîner avec eux : cela vous sera utile pour l’épreuve de plateau où vous devrez prendre un passager.
Se sentir bien dans son équipement
N’attendez pas le dernier moment pour acheter la tenue de motard que vous porterez le jour de l’examen : casque, blouson, pantalon, gants et chaussures adaptées.
Il y a deux raisons à cela ! D’une part, une tenue complète attestera du sérieux de votre démarche et de l’importance que vous accordez à la sécurité. De deux, vous ne devez pas ressentir la moindre gêne dans le maniement des commandes : hors de question que vous enfiliez vos bottes flambant neuves pour la première fois le jour du permis ! Porter un équipement familier vous mettra, au contraire, en confiance.
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