Circulation dans les voies de bus, nouvelle niche pour les municipales ?
A l'approche des municipales, les élus et candidats rivalisent de stratégies pour grappiller des voix. Si jusqu'à maintenant la plupart des élus se sont montrés plutôt hostiles à toute mesure pouvant améliorer les conditions de circulation et stationnement des motards, les voilà qui adoucissent leurs discours et font les yeux doux aux conducteurs de deux roues motorisés. Ainsi, face aux déclarations de George Sarre, actuel maire du 11ème arrondissement de Paris, en faveur de la circulation des motos dans les voies de bus, Bertrand Delanoë, candidat à sa propre succession à la mairie de Paris, s'essaie à des propositions qui, de loin, pourraient s'en rapprocher. Refusant de considérer les deux roues motorisés comme une réelle alternative à l'automobile en ville, il s'était jusque là toujours opposé à leur ouvrir les couloirs de bus. Il revient aujourd'hui sur sa position en permettant aux motos et scooters de les emprunter, mais seulement à ceux qui fonctionnent à l'énergie électrique.
Trop attaché à son Vélib' et malgré les dernières publications européennes, Bertrand Delanoë refuse purement et simplement d'admettre que les motos et scooters sont bien moins polluants que les automobiles et qu'ils représentent une alternative pour de plus en plus de parisiens. De plus, l'expérience menée à Londres, où les deux roues motorisés sont autorisés à rouler dans les couloirs de bus, montre que l'accidentologie n'en est pas augmentée.
Il va donc falloir que le maire de Paris fasse un peu plus d'efforts s'il veut gagner des voix auprès des motards !
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