Caradrier de l'Avent – Pourquoi dit-on un dos d'âne ?
Indice : "bât" oui, pourquoi ?
Chaque jour, pour patienter jusqu'à Noël, nous vous proposerons une petite question ou devinette qui vous permettra d'avoir des anecdotes automobiles à raconter pourquoi pas pendant les longs repas de fête de fin d'année !
Les ralentisseurs sont à nouveau au cœur de l'actu automobile. Il y a quelques jours, le propriétaire d'une Ferrari obtenait un dédommagement de la part d'une municipalité, après avoir frotté les dessous de sa belle italienne sur une bosse qui ne répondait pas aux normes. De quoi relancer le débat sur la multiplication des dos d'âne.
Mais au fait, d'où vient cette façon de parler ? Pour certains, cela viendrait tout simplement de l'accent circonflexe sur le « a ». Voilà qui semble un peu capilotracté ! La vraie explication serait bien liée à l'animal. Mais pourquoi, vu que le dos d'un âne est plat ? On aurait pu nommer cela un chameau alors ! Le parallèle a été fait avec la forme de l'âne lorsque celui-ci est chargé, avec un bât (tiens, un autre circonflexe), qui permet de transporter de lourdes charges sur le dos de la bête.
Comme le racontent nos confrères de « Ca m'intéresse », l'expression aurait été créée par Jean Froissart dans un écrit sur la guerre de Cent Ans. Avec dos d'âne, il désignait la bosse formée par le bord extérieur d'un fossé de fortification. La comparaison a alors désigné plus généralement une levée de terre. Elle a ensuite été intégrée au dictionnaire universel d'Antoine Furetière en 1690. À ce moment-là, un dos d'âne était déjà utilisé pour faire référence à une bosse traversant la chaussée.
Au fait, qui a reçu la dernière Coccinelle (première génération) produite par Volkswagen ? Réponse demain.
Indice : il est plutôt habitué aux Mercedes.
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