Billet d’humeur : voilà comment l’Etat nous voit
C'est un rapport du Sénat qui a priori ne nous concerne pas trop puisqu'il s'agit de démontrer qu'une conductrice est moins dangereuse qu'un conducteur. Et d'annihiler ainsi un préjugé bien ancré. Sauf qu'un passage dans le raisonnement nous fait voir rouge…
Comme motarde ou motard, on a du mal à imaginer à quel point nos dirigeants nous déconsidèrent, nous réduisent à des irresponsables évoluant avec la circonstance aggravante d'être lobotomisés. Pour eux, comment se fait-il que l'on supporte le fait de rouler exposés, d'avoir trop chaud l'été, trop froid l'hiver et que l'on soit stoïques face aux éléments qui peuvent aussi nous tremper jusqu'aux os ? Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière nous explique tout.
Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière précise : « les femmes sont plus prudentes, elles aiment globalement moins la vitesse. D'ailleurs chez les motards, il y a 10% de femmes et 90% d'hommes parce que les femmes sont moins attirées par ce type de risque et de sensation. C'est un fait que les femmes sont plus prudentes ».
Voilà. On aime la moto parce que génétiquement, psychologiquement, on a une prédisposition à être un délinquant de la route. Et puis tant qu'on y est, une moto c'est surtout pour les brutes au cerveau répondant à certains stimuli venus du profond des âges. Vivre la route autrement, peut-être même plus intelligemment, la sensation de liberté, l'opportunité de sentir son environnement - au sens propre comme au figuré - de partager, tout ça, c'est faux. Sachez-le. Un motard, c'est l'amour de la vitesse et puis c'est tout. Pitoyable ce Barbe.
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