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Bentley dit adieu à son W12

Dans Economie / Politique / Industrie

Cédric Pinatel

Apparu en 2003 sur la première Continental GT, le W12 de Bentley faisait la fierté de la marque. Il disparaîtra définitivement en 2024 après la production de la Batur en série très limitée.

Bentley dit adieu à son W12

Le moteur W12 faisait partie des pièces maîtresses demandées par feu Ferdinand Piech à la fin des années 90, lorsque l’homme fort du groupe Volkswagen voulait assoir sa domination sur le marché des voitures d’exception. Outre le W16 de Bugatti et le W8 de la Volkswagen Passat, le tout nouveau W12 apparaissait aussi bien dans les limousines de Volkswagen et Audi que sous le capot de la première Bentley Continental GT en 2003, saluée à l’époque pour sa technologie ultra-moderne et son raffinement. Depuis, ce W12 est resté dans la gamme Bentley au point d’équiper toutes les versions les plus puissantes et les plus luxueuses, en mettant de côté la très extravagante Mulsanne et son antique V8 « six litres trois quarts ».

La Batur sera la dernière Bentley à utiliser le W12, dans une version à 750 chevaux.
La Batur sera la dernière Bentley à utiliser le W12, dans une version à 750 chevaux.

Il a progressé au fil des générations au point d’intégrer l’injection directe ou des systèmes limitant sa consommation, jusqu’à atteindre 659 chevaux sous le capot de la Continental GT Speed actuelle (et de la Bacalar en série limitée). Mais malgré une électrification à 48 volts, le W12 ne survivra pas à l’arrivée de normes toujours plus restrictives en Europe. Après plus de 105 000 exemplaires de Bentley à douze cylindres produites depuis 2003, le bloc tirera sa révérence une fois la production de la Batur terminée.

750 chevaux pour son chant du cygne

Avant de s’éteindre définitivement, le W12 de Bentley passera finalement à 750 chevaux et 1000 Nm de couple sous le capot de cette Batur. Des valeurs record dans toute l’histoire du constructeur de Crewe, même si les futurs modèles électriques de la marque balaieront probablement ces chiffres sans difficulté. Reste qu’un glougloutement discret et feutré de W12 Bentley, ça vous posait votre voiture de luxe. Et ce groupe motopropulseur excelle pour faire de la Continental GT ou de la Flying Spur de formidables voyageuses, capables aussi bien de noyer leurs passagers dans le luxe pur que de les satelliser à grands coups de pistons. Précisons que ce moteur reste pour l’instant disponible sous le capot des Continental GT, Flying Spur et Bentayga. Mais il sera remplacé par des V6 et V8 hybrides dès 2025.

 

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