Beau comme Richard Gere dans sa Mercedes SL
LES VOITURES EN MUSIQUE – Alors que la cote de la Mercedes SL « R107 » n’en finit plus de monter sur le marché de la collection, revenons encore sur ce cabriolet qui faisait partie des belles choses incontournables dans les années 70 et 80.
Richard Gere au volant d'une Mercedes SL R107 dans "American Gigolo" en 1980.
Les voitures s’invitent au cinéma et dans les clips musicaux de toutes les époques. Caradisiac revient sur quelques-unes de ces apparitions dans la culture pop, au grand écran ou dans des productions parfois plus pointues. La musique et les voitures cool, ça va parfois très bien ensemble !
Des voitures aussi « cool » que la Mercedes SL de la génération R107, on en trouve assez peu dans l’histoire. Certes, cette version apparue en 1971 reste beaucoup moins cotée sur le marché de la collection que les précédentes générations de la Sl, sans doute aussi parce qu’elle a été beaucoup plus construite. Mais l’auto marquait aussi une vraie rupture de style et son design simple et épuré lui a permis de rester sur le marché pendant quasiment deux décennies sans gros changements.
Surtout, elle reste l’une des icônes de la culture cinématographique des années 80. Dès qu’il fallait trouver une auto symbolisant à la fois l’élégance, le prestige et une certaine forme de désinvolture, le cabriolet allemand s’imposait tout naturellement. Dans la série Dallas, par exemple, mais aussi le Flic de Beverly Hills (1984) avec Eddy Murphy et American Gigolo (1980) où l’auto s’offrait carrément la scène d’ouverture avec Richard Gere au volant et Blondie – Call Me en bande sonore. Quelle classe !
Escort (mais pas la Ford)
Rappelons que dans ce film, Richard Gere jouait un playboy gigolo à l’apparence parfaite qui vendait son corps à de riches notables de Californie. Il se retrouvera d’ailleurs dans le rôle inverse dix ans plus tard dans « Pretty Woman », film dans lequel il faisait monter Julia Roberts dans sa Lotus Esprit en ayant un mal fou à utiliser correctement sa boîte de vitesses manuelle.
Il faut dire que la sportive anglaise restait infiniment moins agréable à rouler que ce cabriolet à l’allure légère taillé pour les balades cheveux au vent. Malheureusement, sa cote ne fait que monter depuis dix ans (voir exemples sur La Centrale) et il faut aussi connaître un bon garagiste pour faire face aux nombreux petits défauts de vieillesse qui peuvent transformer l’image de la scène d’ouverture d’American Gigolo en horrible cauchemar sur le bas-côté d'une route.
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