Tollé chez les automobilistes. Depuis une semaine, ils s’insurgent contre un décret en préparation qui les priverait, très momentanément, de leur cher avertisseur de radar. Pour protester, plus de 140 000 d’entre eux ont déjà signé une pétition qui met en avant des prétextes fallacieux, sans oser reconnaître qu’un tel projet les oblige simplement à ne pas dépasser la vitesse autorisée, sur 20 petits km, pendant 24 petites heures. Une pétition d’égoïstes ?
Michel Holtz
Lui écrireOn ne cesse de louer ses avantages : la fin des bouchons, la sécurité routière absolue et la tranquillité au volant. Mais la voiture et le camion autonomes pourraient détruire des millions d’emplois de chauffeurs et de conducteurs. Ils seront certes remplacés, mais à moindre échelle par des ingénieurs et des informaticiens. Bienvenu dans un monde de Bac +5 d’où les mauvais élèves seront exclus.
Et si, pour une fois, ce billet d’humeur était un billet de bonne humeur. Enfin presque. Et si, plutôt que de chercher la petite bête qui se cache sous le châssis des 100 000 voitures électriques immatriculées en France, on saluait l’exploit. Sans tomber dans l’admiration béate de certains commentateurs, mais en dénonçant quelques grosses ficelles généralement accolées à ces nouveaux engins.
Le rachat d’Opel par PSA a peut-être ouvert la voie à d’autres fusions ou absorptions dans le monde de l’automobile. Parce que certains constructeurs sont plus fragiles que d’autres. Parce qu’après deux années de bons bénéfices, certains disposent du cash suffisant pour en racheter d’autres. Et parce que l’avenir et les nouvelles mobilités plaident pour une concentration des marques.
La vente d’Opel à PSA est le dernier épisode en date des aventures de General Motors en Europe. Une histoire qui, depuis presque trente ans, se solde systématiquement par des déconvenues. Des alliances, des rachats et des incursions qui, de Fiat à Saab en passant par Chevrolet, se sont toujours soldés par des échecs. Saga d’un manque de bol.
Ce matin, au siège de Peugeot–Citroën, Mary Barra et Carlos Tavarès ont officialisé leur relation. Le président de PSA rachète Opel et Vauxhall, propriété de General Motors depuis 1929 pour un montant total de 2,2 milliards d’euros. Caradisiac s’est invité à la cérémonie de mariage.
Tout se termine bien. Les différents protagonistes du rachat d’Opel par PSA n’y voient plus d’inconvénients. L’affaire devrait être bouclée rapidement et annoncée dans les prochains jours. Pourtant, la stratégie mise au point a été bousculée par des fuites. Et l’hostilité des autorités allemandes à l’annonce du rapprochement ressemble plus à une posture qu’à une véritable incrédulité. Retour sur les quelques jours durant lesquels Carlos Tavarès a éteint les incendies.
L’année a démarré sur les chapeaux de roues. En janvier, les ventes de voitures ont fait un bond de 10,5%. De quoi donner le sourire à tout le secteur. Sauf que ce joli score est quelque peu biaisé. Au 30 janvier, le compteur affichait une baisse de 2,75%. Au cours de la nuit qui a suivi, et de journée du 31, 18 000 voitures ont été miraculeusement immatriculées. Le miracle de ce début d’année. Explications.
Au premier jour de la première épreuve du championnat du monde des rallyes 2017, remporté par Sébastien Ogier sur sa Ford Fiesta, la course a été endeuillée par la mort d’un spectateur. À cette occasion, certains médias n’ont pas hésité à faire le parallèle entre ce drame et la puissance en hausse des autos, permise par le nouveau règlement de la Fédération Internationale de l’automobile. À tort.
Voilà des années qu'on nous répète que la Renault Clio est la voiture la plus vendue en France. Et en 2016, elle est une fois de plus sur la première marche du podium. Sauf que cette réussite n’est liée qu’aux ventes aux entreprises. Lorsque les Français achètent eux-mêmes leur auto, ils plébiscitent plutôt la Peugeot 208. Même combat dans la lutte qui oppose les mini-SUV : le 2008 fait mieux que son ennemi Captur. Quand le look raisonnable du Lion l’emporte sur le design spectaculaire du Losange...