Si les anglais n’existaient pas, il faudrait les inventer. Qui peut venir d’Angleterre pour les 24 heures du Mans dans des autos affreuses à conduire sur autoroute ? Qui peut supporter, le sourire aux lèvres, une auto absolument assourdissante, perméable à la pluie, vent, gaz d’échappements ? Cette passion n’a pas de nom, nous sommes très peu à la partager en France. Aller au Mans, c’est aussi découvrir leur culture…

Je vous parlais hier de la terrible 997 GT2 capable d’abattre le 0 à 200 km/h en à peine 11 secondes, et capable de réaliser le 1000 m départ arrêté en moins de 21 secondes. Dans le groupe VW, elle ferait presque figure d’escargot devant une création autrement plus folle : la Bugatti Veyron.

Il est facile de critiquer Porsche pour l’élargissement de sa gamme. Afin de survivre et de proposer des modèles pour les passionnés, souvent peu intéressants économiquement parlant, les constructeurs doivent souvent ratisser large pour satisfaire les comptables… Alors certes il y a des Cayenne ou Panamera, parfois en diesel, mais tout cela, c’est ce qui permet de réaliser des modèles extrêmes. Dans la famille 911, il y a eu la Turbo, les GT3 et GT3 RS et enfin la plus folle des déclinaisons : la GT2.  

Certaines recettes sont immuables. Elles marchaient il y a 20 ans, marchent aujourd’hui et il y a fort à parier que si elles ne sont pas interdites, elles auront du succès dans 20 ans. Dans la catégorie des recettes qui ne ratent jamais, il y a les M de légende. Voici les ingrédients.

Si je ne devais accuser qu’une auto de m’avoir intoxiqué, de m’avoir inoculé le virus de l’amour des autos sportives, ce serait elle : la Lamborghini Diablo. Est-ce l’anecdote d’une SV prenant un carrefour sur la Nationale 7 en drift (!) quand j’avais 7 ans ? Est-ce la folle sonorité de son V12 qui m’a littéralement traversé le corps ? Peut-être est-ce tout simplement sa ligne parfaite ?

L’histoire des constructeurs automobiles anglais est loin d’être un long fleuve tranquille. Healey est de ceux-là. Sous l’impulsion de Donald Healey et son fils Geoffrey, de très belles anglaises ont pourtant été produites dans les années 50. Coupés, roadsters ou berlines, tous les segments ont été visités. Malheureusement, la conjoncture économique très variable  a mis fin à l’aventure en quelques années. Toutefois, la compétition était un péché mignon pour Donald Healey, ancien pilote de rallye. À la fin des années 60, il inscrira sa SR 3 fois au Mans. Bien évidemment, tout ne s’est pas passé comme prévu !

Le début des années 70 est une période particulièrement intéressante pour les passionnés de la marque BMW. Alpina commence à triturer quelques modèles de série, et c’est finalement le département Motorsport qui va se créer. Cela fait donc plus de 40 ans que les belles bavaroises bénéficient de traitements de faveur pour délivrer tout le potentiel… Et n’allez pas croire qu’elles étaient plus sages à l’époque.

Hier, je vous parlais de supercars blanches. LaFerrari en est un superbe exemple. Que diriez-vous aujourd’hui de découvrir ce qui fut, probablement l’une des premières supercar de l’histoire ? Cela se passe toujours en Italie, elle partage la même teinte mais elle est beaucoup plus rare, voici une Lamborghini que vous ne risquez pas de croiser sur la route.

Si vous aviez la possibilité d’acheter une LaFerrari, la choisiriez-vous… en blanc ? Il y a fort à parier que vous seriez peu nombreux à faire ce choix. Et pourtant c’est tout à fait dommage, car cette couleur lui va à ravir. Dans un monde où les supercars sont de véritables vitrines technologiques, l’abondance de couleur ne peut être que bénéfique pour nos yeux d’amateurs ! Pour apprécier tous les contours et tous les détails d’une telle auto, il est pratiquement impossible de tout voir dans un simple coloris. Alors foncez dévorer ce portfolio…

Au début des années 70, si vous souhaitiez vous imposer en compétition en catégorie GT, vos chances de victoires étaient quasiment nulles si vous ne rouliez pas en Porsche ! À la faveur de changements de règlementations dans plusieurs disciplines, Porsche a développé une auto de course  mythique qui va avoir une très longue succession : la Carrera RSR.