Audi Q8 - Les premières images de l'essai en live + impressions de conduite
Olivier Pagès , mis à jour
Après une première prise en mains dans le desert de l'Atacama, place maintenant à des conditions "plus normales" pour notre essai de l'Audi Q8 réalisé dans la région de Megève.
Vous connaissiez le Q2, le Q3, le Q5, le Q7, voici maintenant le Q8, le premier SUV coupé de la marque aux anneaux.
Audi arrive donc ce segment très élitiste dont les principaux concurrents sont les BMW X6 , Mercedes GLE Coupé et Range Rover Velar. Des gros bébés donc et ce Q8 ne déroge pas à cette règle avec une longueur de 4,98 m.
Stylistiquement, pas de doute, le Q8 est bel et bien une Audi mais l'évolution des lignes est notoire, notamment sur la partie avant avec l'adoption d'une nouvelle version de la calandre Single Frame avec un contour plus épais pouvant être gris, noir ou ton carrosserie, et six barrettes verticales. Il reprend les codes marketing du coupé avec une chute de pavillon prononcée et des vitres sans encadrement.
Les premières images de l'essai de l'Audi Q8
Vidéo tournée en live dans les Alpes le 17 septembre 2018. Replay ci-dessus.
Petite erreur dans la vidéo, c'est bien 5 m de long et non pas 6 m
À l’intérieur, moins de surprise puisque la planche de bord est reprise des berlines haut de gamme de la marque avec pas moins de trois écrans de taille généreuse. Le conducteur aura face à lui l'instrumentation 100 % numérique Virtual Cockpit tandis que celui gérant le multimédia est implanté au centre de la planche de bord et un autre situé au bas de la console sert à diriger la climatisation ou à gérer la navigation.
Le Q8 ne sera disponible qu'avec une seule motorisation. Il s'agira du V6 3.0 TDi de 286 ch et 600 Nm de couple. Les prix sont forcément élevés puisque compris entre 78 300 et 100 800 €.
Premières impressions de conduite
Aucun doute à avoir sur le savoir-faire d'Audi pour réaliser des voitures agréables à conduire. Mais ici les lois de la physique nous rappellent à l'ordre. Ainsi, au vu du gabarit et du poids de ce Q8, il ne fallait s'attendre à ce dernier soit une ballerine. Il se montre impérial sur les grands axes, mais le bilan s'assombrit sur les petites routes où des mouvements de caisse et un côté pataud apparaissent, notamment quand on hausse le rythme. Le seul moteur disponible, le 3.0 TDI de 286 ch et 600 Nm de couple nous apparait également comme le minimum vital. La bonne surprise provient de la consommation inférieure à 12 litres relevée lors de notre essai sur les routes des Alpes. Une bonne performance due notamment à la micro-hybridation.
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