Aston Martin AM-RB 001 Valkyrie : extrême - Vidéo en direct du Salon de Genève 2017
Pierre Desjardins , mis à jour
Après la Vulcan, Aston Martin s'est associé avec les équipementiers les plus prestigieux du monde pour présenter au Salon de Genève sa nouvelle figure de proue. Voici l'AM-RB 001 Valkyrie.
On imagine la période de flottement par laquelle est passée l'équipe d'ingénieurs d'Aston Martin après avoir mis la dernière main à la Vulcan présentée au Salon de Genève de 2015. Un châssis en aluminium, une carrosserie en carbone, un V12 de 7 l atmosphérique de 800 ch, une boîte de vitesses séquentielle à six rapports, 1 350 kg sur la balance annoncée et un nom de bombardier nucléaire. « Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? » a-t-on probablement murmuré nerveusement à Gaydon.
Eh bien on s'associe avec d'autres grands noms et on développe l'AM-RB 001. AM pour Aston-Martin évidemment, RB pour Red Bull comme le soda énergisant mais surtout comme l'écurie de F1, 001 pour le premier modèle issu de cette collaboration. Mais la liste de ceux qui ont mis la main à la pâte est plus longue que ça. Le moteur est en effet développé par Cosworth, la partie hybride utilisera une batterie fournie par Rimac, la boîte de vitesses séquentielle à sept rapports est signée Ricardo, la structure en fibre de carbone vient de chez Multimatic et les freins avec étriers et disques en fibre de carbone de Alcon et Surface Transforms. Et on l'appellera Valkyrie, du nom des divinités nordiques qui se chargent de transporter l'âme des héros morts sur le champ de bataille (après le passage d'un Vulcan, par exemple) jusqu'au Valhalla, sorte de paradis des guerriers.
Aucun chiffre de performance n'a été encore communiqué mais l'objectif annoncé est d'avoir un rapport poids/puissance de 1. Oui, un kilo par cheval. Pour fournir la partie chevaline, le moteur annoncé est un V12 6,5 l atmosphérique, annoncé comme totalement nouveau et donc sans rapport avec ceux de la Vanquish ou de la Vulcan, aidé, à la façon de la LaFerrari, par un système de type KERS qui récupère l'énergie au freinage et à la décélération pour la « recycler » sous forme d'overboost. Dans les coulisses, on murmure une puissance de 1 000 ch et donc un poids du même chiffre en kilos.
Esthétiquement, on est à mi-chemin entre une LMP1 et une F1 mais, contrairement à la Vulcan, 99 Valkyrie seront destinées à la route, auxquelles viendront s'ajouter 25 modèles encore plus extrêmes réservés à la piste. Le prix ? Tablez sur entre 2,3 et 3,5 millions d'euros.
« Et maintenant, là, tout de suite, sérieusement, on fait quoi ? » entendra-t-on encore une fois du côté de chez Aston dans les jours qui viennent.
L'instant Caradisiac - la déception
Avec une telle liste d'équipementiers partenaires, la validation technique de cette Valkyrie est évidemment totale. D'un point de vue émotion cependant, difficile de ne pas être déçu après la très spectaculaire Vulcan. D'une taille plutôt réduite, la Valkyrie est desespérement lisse dans sa ligne tout en courbes, à tel point qu'on croirait assister au retour du biodesign. Et ça, personne ne le veut.
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