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Ariel Atom V8 : la tempête au nom shakespearien

LES VOITURES LES PLUS RAPIDES DU MONDE - Certaines autos sont ornées du tampon "inconduisibles" et l'Ariel Atom, ultra-puissante et ultralégère, est de cette trempe-là. Du brutal dont le nom provient d'ailleurs d'un personnage de La Tempête du grand dramaturge anglais.

Ariel Atom V8 : la tempête au nom shakespearien
L'Ariel Atom : un châssis, un moteur et pas grand chose d'autre.

À bien y regarder, on peut deviner les origines de la marque qui a conçu cette curieuse bestiole. Car à ses débuts, en 1870, l’entreprise anglaise Ariel fabriquait des vélos. Avec l’avènement de l’automobile, dès la fin du XIXe siècle, elle se lance dans le tricycle motorisé.

Des engins à la simplicité, et à la légèreté, somme toute pas si éloignée de l’héritière moderne de ces drôles d’engins : l’Ariel Atom, et sa version la plus furieuse : la V8, même si les puissances entre le monstre à 8 cylindres d'aujourd'hui  et la libellule d’hier ne sont nullement comparables.

Du vélo à l'auto

Pourtant, l’idée des deux larrons à l’origine de l’aventure, James Starley et William Hillman, a perduré, des premières bicyclettes aux motos et autres engins motorisés qu’ils ont développés plus tard. Le nom de l’entreprise a lui aussi passé le cap des siècles. Un nom qui revient de loin, de Shakespeare précisément.  

Car dans sa pièce La Tempête, Ariel est un esprit, plutôt libre et aérien. Et c’est ce que les fondateurs du constructeur ont voulu, et ce que leurs successeurs ont respecté, jusqu’au plus contemporain d’entre eux : Simon Saunders.

L'Ariel Atom de base, déjà largement démoniaque.
L'Ariel Atom de base, déjà largement démoniaque.

En 1991, Ariel n’existe plus qu’administrativement. Les motos, les innovations techniques appartiennent au passé. La maison est à l’arrêt depuis vingt ans lorsque Saunders la rachète avec une idée fixe : fabriquer une auto simplissime, sans la moindre fioriture, sans le moindre gramme en trop mais avec beaucoup de chevaux en plus. Il veut faire plus fort que Lotus et va y parvenir.

Il va mettre dix ans à finaliser son projet et en l’an 2000, l’Ariel Atom apparaît et tout le monde est stupéfait. La voiture - mais est-ce réellement une voiture ? – pèse 530 kg pour 245 ch. Et en atteindra 300 avec le moteur VTEC Honda qui évoluera jusqu’à celui de la Civic Type R.

Au générique ? Rien. Pas la moindre assistance, pas de portières, pas de pare-brise, mais des trains roulants aux petits oignons. C’est du brutal, de l’inconduisible diront certains. En plus, elle est homologuée pour la route. Qu’importe, les 500 premiers exemplaires sont assemblés par la trentaine de salariés de l’atelier Ariel, et vendues à des passionnés.

Mais au mois de novembre 2009, à l’entrée du tunnel de Saint Cloud près de Paris, c’est le drame. Jocelyn Quivrin, star montante du cinéma français et mari d’Alice Taglioni, perd le contrôle de son Atom. L’auto percute un montant en béton et prend feu. Le comédien meurt brûlé et le débat de l’homologation « route » est relancé.

25 exemplaires seulement

Mais dans sa boutique, Saunders continue et va même plus loin. Un an après l’accident mortel, il dévoile l’Atom V8 qui atteint 475 ch (pour 550 kg) et frôle les 500 ch dans sa version pistarde. Le moteur est un assemblage de deux blocs issus d’une très performante moto japonaise : la Suzuki Hayabuza. Elle est mise en vente 180 000 euros.

Toutes les supercars sont enfoncées grâce à ce rapport poids/puissance indépassable. 25 exemplaires de la V8 sont produits, et vendues. S’il fallait apposer une mention « consommer avec modération » sur une voiture, ce serait bien celle-ci.

L'e-Nomad, l'Ariel en version eléctrique;
L'e-Nomad, l'Ariel en version eléctrique;

Depuis, Ariel poursuit son bonhomme de chemin et a annoncé avoir assemblé 1 800 Atom, tout en développant une version off road baptisée Nomad et équipée du moteur Ford de 250 ch.

La maison travaille également sur une version électrique de son engin, toujours avec la même idée en tête : rester le plus léger et le plus puissant possible. Dans la petite boutique de Crewkerne, dans le comté de Sommerset, on s’obstine, comme toujours depuis 35 ans, à développer du brutal.

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