
Restaurer l’autorité de l’Etat en privatisant certaines de ses compétences, voilà un paradoxe que Nicolas Sarkozy a décidé de développer et notamment sur les contrôles radars. Plutôt que de rationaliser une mission régalienne et de fait reconnue comme trop importante, autant maintenir la pression sur les automobilistes et leur portefeuille en délégant la sanction à des personnes privées que l’on assermenterait pour l’occasion. Les sociétés d’autoroutes sont envisagées pour faire le boulot. Le gouvernement est contre. Enfin, a priori, parce que, tout de même, l’idée fait son chemin…