Dans ce Grand Prix d’Australie, la météo est attendue pour jouer un grand rôle. Raison de plus pour ne pas rater l’occasion d’un vendredi sans pluie pour s’inscrire dans un top 10 qui ouvre directement les portes de la Q.2. Hélas pour Valentino Rossi, le train est passé et le Doctor n’a plus qu’à espérer un samedi matin clément pour rejouer sa chance avec une Yamaha qui ne lui accorde que peu de marge de manœuvre.
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C’est à une modeste dix-huitième place que Loris Baz a terminé sa première journée du Grand Prix d’Australie. Malgré une chute sans gravité en fin de journée, le second Français engagé en MotoGP se dit satisfait de son évolution et espère améliorer demain, samedi. La pluie annoncée pourrait bien l’y aider.
Johann Zarco pourrait bien quitter l’Australie avec le statut de meilleur débutant de la saison en MotoGP. Il lui faudra pour cela finir au moins sixième sur un tracé de Phillip Island aussi apprécié que redouté. Balayé par le vent, le circuit australien a donné un bon sentiment au Français qui le découvrait en compétition officielle avec une MotoGP. Second de Márquez le matin et huitième l’après-midi, le pilote Tech3 se dit optimiste pour la suite.
La première journée du Grand Prix d’Australie à Phillip Island s’est déroulée sous un ciel clément qui risque malheureusement de ne pas le rester longtemps. C’était donc une occasion à saisir pour s’inscrire en haut de la hiérarchie et Aleix Espargaró a su le faire au guidon d’une Aprilia qui ne s’était jamais retrouvée à pareille fête. Márquez suit de près et qui plus est avec des pneus usés tandis que Dovizoso reste au contact mais avec des pneus neufs. Une fois encore, c’est du côté de Yamaha que l’on trouve de quoi être déçu.
Onze points séparent le premier du championnat Márquez sur une Honda d’un Dovizoso qui évolue sur une Ducati. Il ne reste plus que trois Grands Prix avant la clôture des débats et l’un d’entrer eux aura lieux ce week-end à Phillip Island. Une situation qui a ranimé le débat sur les consignes de course. En Formule 1, elles sont assumées, mais en MotoGP, officielle, ça n’existe pas. Ce qui n’empêche pas, chez Ducati de faire passer un message…
Il y a tout juste une semaine, Loris Baz entamait un Grand Prix du Japon pluvieux terminé le dimanche à une bonne dixième place au terme d’une course éprouvante. Cette fois, c’est l’Australie qui se présente au Français qui devra laisser le guidon de sa Ducati du team Avintia à plus riche que lui en 2018.
Une semaine après avoir vécu un Grand Prix du Japon sous haute tension, Johann Zarco va se lancer dans un Grand Prix d’Australie qui ne lui a fondamentalement jamais vraiment réussi. Le Français n’y compte en effet qu’un seul succès en 125 cm3, sur un tracé de Phillip Island qu’il apprécie pourtant. Pour cette édition, sa première en MotoGP, le double Champion du Monde Moto2 pourrait bien repartir avec un titre : celui du meilleur débutant de l’année.
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Sylvain Guintoli n’aura finalement pas chômé cette année. Engagé sur une Suzuki dans le championnat britannique de Superbike, le Français s’est ensuite retrouvé à faire du MotoGP sur la GSX-RR dans le team officiel de la marque en MotoGP comme pigiste d’un Alex Rins blessé. Le voilà présent en partance pour les manches de Jerez et du Qatar pour le mondial Superbike qui y vivra ses deux ultimes meetings de l’année. Mais cette fois, ce sera une Kawasaki !
Au Motegi, tout le monde ne s’est pas quitté bons amis. Si Márquez et Dovizioso se sont chaleureusement congratulés à l’arrivée d’un Grand Prix du Japon d’une rare intensité, entre Jorge Lorenzo et Johann Zarco, on en était plutôt à l’explication de texte sous l’auvent du team Tech3. En cause, un dépassement viril du Français à la Yamaha sur l’Espagnol à la Ducati. Qui s’est soldé par un contact. Et cette phrase choc : « Zarco pilote comme s’était sur une Playstation ».