Le MotoGP, ce n’est définitivement pas comme la Formule 1. Lorsque, dans cette dernière, des consignes d’écurie sont donnée, on obtempère. En MotoGP, c’est le pilote qui reçoit les ordres qui les évaluent pour agir de façon contraire s’il a le sentiment que c’est la meilleure chose à faire. Une jurisprudence créée par Jorge Lorenzo chez Ducati lors du dernier Grand Prix de l’année 2017 à Valence.
Andreas Dovizioso s’est bien battu, tout au long de la saison, et à Valence, sur un tracé où il n’avait jamais rien remporté dans sa carrière, il a tenu son rang, fait front et il est tombé avec les honneurs. Au sens propre comme au figuré. Bon prince, il n’insiste même pas sur la scène tragicomique d’une usine Ducati demandant à Lorenzo de le laisser passer, pendant que le même Lorenzo désobéissait en étant persuadé de lui rendre service…
C’était le dernier Grand Prix MotoGP de Loris Baz à Valence et le Français aurait bien voulu quitter la scène avec des points dans sa besace. Hélas, il s’en est fallu d’une place, prise par son équipier pour que la sortie soit belle. Mais le tricolore peut être fier d’un parcours qui lui sera sans aucun doute utile pour sa prochaine aventure en Superbike sur une BMW.
Ce dimanche à Valence, Dani Pedrosa a remporté son septième succès de carrière sur un tracé Ricardo Tormo qui lui réussit bien. Mais avant d’en arriver là, il a fallu se rendre maître d’un Johann Zarco qui n’a plié que dans le dernier tour…
C’est en fanfare que Johann Zarco a terminé sa première saison en MotoGP. Au guidon de la Yamaha Tech3, il a mené une grande partie de la course à Valence après s’être qualifié second, mais il a dû laisser filer Pedrosa vers le succès dans le dernier tour. Frustrant, mais le Français a permis à Yamaha de finir à la seconde place au classement des constructeurs…
Et de six ! Marc Márquez, à 24 ans, en est à six sacres. Mais il n’est de belle victoire qu’à l’aune d’un rival de qualité. Tout à sa joie à Valence, l’Espagnol n’oublie pas de rendre hommage à un Dovizioso qui lui a donné d’autant plus du fil à retordre qu’il est la surprise de cette saison. La bonne surprise, pour être précis.
L’épilogue de la saison 2017 de MotoGP s’est déroulé ce dimanche lors d’un Grand Prix de Valence tendu. Un titre mondial était en jeu et les protagonistes ont été comme paralysés par un enjeu qui leur a imposé un faux rythme. Des considérations qui ne concernaient ni Zarco et pas plus Pedrosa qui ont lutté pour la victoire. Celle-ci revient au pilote Honda alors que le Français a mené la majeure partie de l’épreuve. Dommage. Mais il y avait une déception plus grande : celle de Ducati.
Pour remporter un premier titre mondial qui serait retentissant, Andrea Dovizioso doit impérativement gagner le Grand Prix de Valence ce dimanche en espérant que Marc Márquez ne fasse pas mieux que douzième. Hélas, à la lecture de la grille de départ, on constate que c’est ce dernier qui mènera la grille de départ sur laquelle l’officiel Ducati est proche de cette douzième place puisque le voilà seulement neuvième. De quoi être résigné ? C’est mal connaître DesmoDovi…
Marc Márquez a pris sa huitième pole position de l‘année à Valence mais il a aussi subi sa 27e chute de la saison. Demain, il jouera le titre mondial face à Dovizioso neuvième seulement et il n’a donc aucune raison de jouer avec le feu. Maintenant, avec Zarco et Iannone comme voisins sur la grille de départ, qui sait ce qui peut arriver au premier virage peu après le départ…
C’est un Johann Zarco solide leader des troupes Yamaha qui va entamer à la seconde place un dernier Grand Prix de l’année à Valence qu’il pourrait bien remporter avec une version 2016 de la M1. Ceci alors que Rossi et Viñales souffrent avec l’opus 2017, mais le Français n’est pas tout à fait en phase avec ce constat. Ce qui ne manquera pas de faire débat et pas seulement à Iwata…
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