
Ce n’est pas encore une révolution, mais c’est un début de révolte tout de même. En cause, cette future mesure applicable dès le 1er juillet prochain sur les axes secondaires de réduire de 10 km/h la vitesse maximale autorisée. De 90 on passera à 80 km/h. L’État, jouant la corde sensible de la mortalité routière, pensait que l’initiative allait passer comme une lettre à la poste. Une vitesse coupable dans la sous-estimation de l’impact de la mesure et assurément un excès de confiance passé sous les radars des conseillers de nos décideurs. La preuve : les présidents de 28 départements freinent des quatre fers devant l’oukase.