L'Europe, décidément, ce n'est comme le cochon, tout n'y est pas bon. D'aucuns s'en réjouissent lorsqu'elle permet de leur offrir un marché à conquérir, mais les mêmes se rétractent dès lors qu'elle devient un peu trop intrusive. La croisée des chemins semble être ainsi arrivée entre la puissante fédération allemande de l'automobile et les institutions européennes. Les uns pensent voitures statutaires et ostentatoires alors que les autres ont une ambition environnementale. Voilà Angela Merkel prise entre deux feux.
C'est désormais acté, la préconisation d'une limitation électronique de la vitesse des utilitaires légers (- de 3,5t) à 120 km/h faite en 2010 est maintenant votée par les députés européens, elle entrera en vigueur l'an prochain. L'objectif n'est pas tant la sécurité mais les rejets CO2.
Ah ces sacrés radars ! Ils en ont fait du chemin depuis des décennies et ils sont en passe de devenir la règle sur le bord de nos routes plutôt que les exceptions. Et plus encore aujourd'hui qu'hier et sans doute moins que demain. Les indicateurs ont beau révéler que les conduites addictives, de l'alcool aux stupéfiants et que la somnolence sont de puissants vecteurs accidentogènes, nos dirigeants s'en remettent toujours à la boite à photos en diabolisant la seule vitesse. C'est que, dame, ça rapporte, et en ces temps difficiles, il faut bien faire face. Un récent audit de 40 millions d'automobilistes a même parlé de « pièges ». Mais comment poussent-ils sur le bord du bitume ces engins que d'aucuns voient en symbole d'une fiscalité routière ? Eh bien à l'issue d'un processus dans lequel ceux qui dénoncent ne sont pas étrangers...
Rappelez-vous, nous étions en 2011. Claude Guéant, alors ministre de l'intérieur, décidait qu'il n'y aurait plus aucun signalement des radars installés sur le bord de nos routes. Mais alors que les panneaux fixes étaient enlevés, une vague de
Pour tenter d'adoucir l'affaire Cahuzac, le gouvernement a lancé un vaste chantier de «moralisation de la vie politique». C'est donc hier à 17 heures que les patrimoines des 38 ministres ont été dévoilés sur le site officiel du gouvernement. Certaines personnalités de l'opposition ont, elles aussi, fait preuve de transparence. Caradisiac vous propose de découvrir leur patrimoine automobile.
Hier, le Cercle de l’Industrie, présidé par Philippe Varin, lui-même patron du groupe automobile français PSA Peugeot Citroën, a diffusé un communiqué de presse à l’occasion de la Semaine de l’industrie insistant que le fait que « l’industrie est l’avenir de notre pays » (la France).
Rappelez-vous, c'était le 2 mars dernier. Nous nous faisions l'écho d'une addiction au macaron de la maire de Lille, Martine Aubry. Une cocarde apposée sur le pare-brise de son véhicule de fonction à l'effigie d'une Assemblée nationale qu'elle ne fréquente plus. Ce qui rendait son usage illégal. Le relais de l'information a fait, depuis, des vagues...
Hier, la neige tombée en abondance sur une grande partie nord de la France a semé une belle panique sur les routes et autoroutes de la région. Paris également touchée a offert un spectacle apocalyptique dans lequel les automobilistes n'ont pas été meilleurs que les Marseillais en 2009. Mais si le verglas a fait son apparition aujourd'hui, ne vous inquiétez pas, le gouvernement veille sur vous.
Pris cul sec, le sujet semble facile à mettre en bouteille. Si l'on veut arrêter de mettre en bière des victimes d'accidents dont la cause principale est la consommation d'alcool, il n'y a qu'à interdire la prise du coupable breuvage avant de prendre les commandes de l'engin motorisé. Mais à étudier l'affaire de plus près, l'esprit se trouble, les certitudes s'estompent tandis que l'ivresse des chiffres statistiques finissent par donner le tournis.
C’est le moment : voici notre revue de presse hebdomadaire toujours hébergée par notre rubrique du week-end : Caradisiac week-end.
Rechercher par sous-rubrique dans Economie / Politique