Il y a quelques semaines, le groupe automobile français PSA se réjouissait à juste titre de pouvoir réinvestir un marché iranien qui en pince pour ses produits. A cause d’un embargo international, Peugeot avait dû faire ses bagages d’Iran précipitamment. Un départ qui remonte en 2012 et peut-être un peu trop précipité. Ainsi, si les Iraniens veulent faire des affaires, ils ont aussi de la mémoire. A un point tel que l’on apprend que le blason tricolore a dû s’acquitter des indemnités pour revenir en grâce.
La cause des voitures autonomes fait inexorablement son chemin. On sait que la Grande Bretagne pense au futur code de la route adapté à cette nouvelle ère, un peu partout des voies dédiées apparaissent dans les pays pour tester ces nouveaux engins et l’ensemble des acteurs ont convenu que le grand saut serait pour 2020. Mais il reste encore beaucoup de question en suspens, chacun travaillant surtout de son côté. « Nous avons besoin d'une direction claire et de garde-fou » a commenté John Krafcik, à la tête du projet de voiture autonome Google Car. Un message reçu par Barak Obama, le président des Etats-Unis.
A l'arrivée des beaux jours, la plus belle avenue du monde sera piétonne un dimanche par mois. L'annonce de la Ville de Paris ne fait pas que des heureux, notamment chez les automobilistes.
Le passage à la nouvelle année c’est pour dans quelques heures. Une route qui sera parsemée d’augmentations diverses et variées. Mais elle sera aussi marquée par quelques ententes que les vigilants défenseurs des consommateurs que nous sommes dénoncent. Il en est ainsi d’ententes ourdies entre établissements bancaires pour nous facturer nos comptes courants. Ceci dit, en Bourgogne et en Franche-Comté, c’est une autre alliance qui est redoutée. Une sensibilité régionale qui peut parfaitement se décliner sur l’ensemble du territoire. Cette complicité concerne experts automobiles et assureurs. Le but à atteindre ? Comprimer les coûts d’indemnisation des assurés.
2016 marquera une nouvelle étape dans l'offensive anti-automobile de la Mairie de Paris, avec la création de 37 zones où la vitesse maximale sera limitée à 30 km/h. Objectif final: que toute la capitale, hors grands axes, soit classée zone 30 d'ici à 2020.
La Cop21 qui débute la semaine prochaine à Paris doit être l’occasion d’une prise de conscience écologique planétaire. Toutefois, si l’on considère que la politique est aussi - et surtout - affaire de symboles, on attend des chefs d’Etats et de gouvernements qu’ils adoptent aussi pour eux-mêmes de bonnes habitudes, au-delà des postures de circonstance. En théorie, cela devrait commencer par le choix de voitures officielles écolos. En pratique, on en est bien loin.
Avec l’arrivée prochaine d’épisodes neigeux, le débat sur l’obligation pour chaque automobiliste de monter des pneus hiver risque d’être relancé. Une mesure qui menace de peser sur le budget des plus modestes. Mais qui offre aux collectivités l’occasion de faire de belles économies de déneigement.
Dans une interview au Parisien / Aujourd'hui en France, l'ancien président évoque le recentrage des missions de forces de l'ordre. Qui pourrait selon lui passer par une délégation des contrôles de vitesse aux sociétés d'autoroute... Des propos qui passent mal.
Tout drame exige un coupable. Dans le cas d'une catastrophe routière, quand il n'y en a pas, on s'en prend aux infrastructures. Après l'accident d'autocar de Puisseguin, la petite route départementale D17 est une cible idéale pour quelques polémistes à courte vue compassionnelle et à longue vue politique.
L'association écologiste Greenpeace a établi un classement des constructeurs automobiles les plus actifs auprès des institutions européennes. Et le champion du lobbying est Volkswagen, qui en 2014 a dépensé 3,3 millions d'euros pour défendre ses intérêts à Bruxelles.
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