Le bureau des affaires étrangères de la ville la plus peuplée de Chine s'est séparé de sa flotte de Dynasty 1000. Ces limousines autrefois utilisées par la municipalité de Shanghai ne sont autres que des Mercedes Classe S W140 rebadgées. Les enchères ont grimpé d'après les journaux locaux à l'équivalent de 90 000 € par véhicule.
Un peu de pragmatisme dans un monde de démagogie. Voilà comment on pourrait aborder ce rapport venu du Sénat qui est la conclusion d'un groupe de travail "mobilité et transports" de sa Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable. Au terme de ce document, la chambre haute recommande la neutralité technologique au Parlement lorsqu'il légifère pour diminuer les émissions de CO2 de l'automobile. Et donc de cesser la cabale contre le diesel.
Ce dimanche s'est déroulée la première fête de l'autoroute. Après la fête des pères, des mères, des voisins et des secrétaires, est donc née celle de l'asphalte. Durant toute la journée, 15 portions de quatre voies à travers la France ont été réservées aux piétons. Ces derniers préfèrent-ils réellement se promener sur le bitume des périphéries et des rases campagnes plutôt que sur des chemins bucoliques ? Difficile de le savoir puisque la fête a été quelque peu gâchée par une météo détestable. Un mauvais temps qui aura un seul mérite : servir d'alibi pour justifier le flop prévisible d'une idée improbable.
L'affaire est troublante. Ce n'est pas la première fois que les radars automatiques sont pris en faute : des voiturettes, des tracteurs pris à des vitesses impossibles, ça s'est déjà vu. Sauf qu'il ne s'agit là aucunement d'une erreur isolée : la cabine d'Ambérieu-en-Bugey (01) flashe à tort depuis au moins 2011. Et l'État est au courant depuis au moins 2013 ! Malgré tout, les PV continuent d'être dressés et envoyés. Comment est-ce possible ? Quel est le problème avec ce radar fixe ? Est-il le seul concerné ? Autant de questions qui restent pour l'heure sans réponse.
La rémunération de Carlos Ghosn n’est pas un sujet clos. Preuve en est, cette journée passée à l’Assemblée Nationale où le nom de celui qui préside aux destinées du groupe Renault-Nissan a été prononcé. Et pas pour des félicitations. Au contraire, c’est le ministre de l’Economie qui est monté au créneau, appelant au sens des responsabilités de l’intéressé.
Les anciens responsables de l’agence publique qui s’occupe de délivrer les permis de conduire, poursuivis par la Cour de discipline budgétaire et financière (CDBF), à la Cour des Comptes, sont condamnés à des peines d'amende allant de 500 à 1 500 euros, pour n'avoir pas respecté la loi en matière de finances publiques, a-t-on appris ce vendredi. Leur condamnation est une aubaine pour le ministère de l’Intérieur. En se prononçant ainsi, la CDBF évite de faire toute la lumière sur les dysfonctionnements et les pratiques hallucinantes repérés dans la gestion de marchés publics orchestrés par Beauvau. Le procureur de la République s’emparera-t-il du dossier ?
Le gouvernement vient de publier son décret contre les vitres teintées à l'avant à plus de 30%. Les conducteurs (et non les propriétaires) des voitures concernées s'exposeront à partir du 1er janvier 2017 à une amende de 135 € et un retrait de trois points sur le permis de conduire.
Le gouvernement n'en démord pas : il souhaite confier la conduite des radars mobiles à des prestataires privés. La mesure, dans les tuyaux depuis quelques mois déjà, serait prête pour le mois de janvier prochain. Même si la Sécurité routière s'en défend, il s'agit bien de privatiser une partie des contrôles routiers. Car les opérateurs à bord de ces véhicules ne se limitent pas seulement à changer les vitesses pour rouler. Parmi leurs tâches, ils ont bel et bien à paramétrer le radar. Et ça, jusque-là, seuls les policiers et les gendarmes y avaient droit.
Le sujet revient régulièrement sur le devant de l'actualité de la Sécurité routière, mais sans jamais trouver une réelle consistance. La décorrectionnalisation de certains délits routiers, piste de réflexion des ministres de la Justice successifs pour désengorger les tribunaux, ne paraît pas mieux partie que les fois d'avant. Retour sur ce serpent de mer… Polémique, débat, nouvelle loi, Caradisiac clarifie la situation dans sa rubrique "Question de droit". Avec la collaboration de Maître Caroline Tichit, avocate spécialisée dans la défense des conducteurs.
Depuis début février, une départementale du Pas-de-Calais (62) expérimente le premier "radar-leurre" automatique de France. Celui-ci peut être déployé n'importe où sur cette portion de route d'une trentaine de kilomètre, que bordent onze panneaux avertissant de contrôles fréquents. Ce dispositif étant appelé à se propager très vite dans l'hexagone, Caradisiac s'y est intéressé de plus près. Allez hop, cap au nord!
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