À part rappeler les mesures répressives déjà adoptées, mais pas forcément encore en vigueur, comme "l'externalisation de la conduite des voitures radars", le nouveau ministre de l'Intérieur n'a pas annoncé grand-chose de neuf au Conseil national de la Sécurité routière (CNSR), qui se tenait ce lundi. Pourtant, les chiffres de la mortalité routière - encore provisoires - restent en berne. Huit morts de plus sont pour l'heure à déplorer, avec 3 469 tués en 2016. La dernière année où le bilan s'est amélioré remonte ainsi en 2013.
L'industrie automobile américaine est vitale pour l'économie du pays et fait même partie de sa philosophie. Il n'est donc pas étonnant qu'elle tienne autant de place dans les déclarations politiques, quitte à prendre quelques libertés avec la réalité.
Depuis la fermeture en septembre dernier des voies sur berges à Paris par Anne Hidalgo, les rapports se succèdent pour contester l'efficacité de cette mesure. Dernier en date, celui d’un collège d'experts présidé par le Pr Pierre Carli, médecin-chef du Samu de Paris et président du conseil national de l'urgence hospitalière. Le verdict est une nouvelle fois sans appel : la politique de l’édile parisien est un échec total.
Selon la maire de Paris, le service de voitures électriques en auto-partage n'est pas en déficit. Mais un audit aurait été lancé par la ville pour savoir si Bolloré a présenté à l'origine du projet des chiffres non réalistes.
Donald Trump investira demain la Maison Blanche, mais l'homme politique numéro un du moment a déjà provoqué pas mal de remous de notre côté de l'Atlantique, en menaçant les constructeurs automobiles, BMW en tête, avec de lourdes taxes s'ils ne produisent pas sur le sol américain. Le gouvernement allemand n'a pas tardé à réagir en expliquant aux Américains qu'ils n'ont qu'à produire de meilleures voitures eux-mêmes.
Radars – Dénonciation obligatoire des salariés par leur patron : voici à quoi ressemblent les PV !
15
Alors, concrètement, qu'est-ce qui change sur les avis de contravention, issus du contrôle automatisé, depuis le 1er janvier et la mise en place de la prétendue obligation de dénoncer les salariés quand il s'agit de véhicules de société qui se sont fait flasher ? Hé bien, en pratique, ça ne change pas grand-chose, comme l'a déjà révélé Caradisiac. La preuve cette fois en images…
On assiste à une véritable propagande, selon laquelle les patrons n'auraient d'autre choix que de dénoncer systématiquement leurs salariés, sous peine d'écoper d'une amende astronomique. La réalité juridique de cette affaire est pourtant bien plus nuancée qu'elle n'y paraît. La preuve avec la jurisprudence de la Cour de Cassation, la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français, que Caradisiac a réussi à dénicher… A la suite de la mise en ligne de cet article, le Ministère de l'Intérieur a demandé la publication d'un droit de réponse. Vous pouvez en prendre connaissance ici.
On s'en doutait, c'est confirmé : à compter du 1er janvier 2018, celui qui ne payera pas sa place de stationnement à Paris risquera une amende de 50 euros ! Et s'il ne la paie pas dans les temps, ça grimpera même à 100 euros.
La fermeture des voies sur berge à la circulation l'été dernier n'était qu'un galop d'essai : la Maire de Paris, Anne Hidalgo, a dévoilé sa seconde offensive contre l'automobile dans la capitale au profit des cyclistes et des piétons.
Ce jeudi, Ségolène Royal remettait à Mme Le Guay, une automobiliste parisienne, la millionième vignette Crit'air. L'occasion pour la ministre de se féliciter du succès de la mesure et en annoncer d'autres. Mais aussi, hélas, de survendre les vertus de la voiture électrique.
Rechercher par sous-rubrique dans Economie / Politique