Achat au meilleur prix : le grand match occasion récente contre mandataires
Manuel Cailliot , mis à jour
Vous avez vidangé votre livret A, votre LEP et même demandé à mémé si elle pouvait vous aider un peu, la banque refuse le crédit, et rien n'y fait, impossible d'acheter neuve la voiture que vous convoitez. Tant pis, vous vous rabattrez sur de l'occasion récente. C'est moins cher, et "presque" neuf… Mais avez-vous pensé aux mandataires ? Avec des rabais qui dépassent parfois les 35 %, ils sont compétitifs, et leurs véhicules n'ont pas roulé ! Alors quelle formule est la plus intéressante financièrement ? Réponse en quelques matchs, concernant les stars du marché.
Se tourner vers une occasion récente, c'est la conséquence d'un budget insuffisant pour acheter neuf, ou de la prise de conscience qu'une voiture décote tellement vite les premiers temps qu'en sélectionner une de 6 à 12 mois soulagera beaucoup le porte-monnaie. Cela, en roulant au final dans une auto qui sera "presque" neuve tout de même. Que des avantages en somme, quand être le premier à poser ses fesses sur le siège conducteur n'est pas un impératif.
Pour rappel, en règle générale, une voiture d'un an a perdu entre 22 et 28 % de sa valeur neuve. Il existe des exceptions, par exemple pour certains modèles prémiums, qui décotent plus lentement (15 à 18 % sur un an), ou au contraire pour certains modèles boudés, qui peuvent voir leur prix catalogue fondre de plus de 30 %.
C'est pourquoi l'on peut être très tenté par l'achat de ces voitures qui, ayant moins de 12 mois, sont appelées des "occasions récentes". Elles n'affichent que quelques milliers de kilomètres au compteur (entre 5 000 et 15 000 globalement), et la garantie constructeur reste encore valable pendant un bon moment, selon la durée de base.
Mais il existe une autre filière d'achat. Elle permet d'acquérir une auto neuve, au compteur vierge de tout kilomètre. Ce sont les mandataires, qui proposent eux aussi des prix canons.
Comment est-ce possible ?
Deux raisons : d'un côté ils achètent, au prix de "gros", des lots d'invendus ou des fins de stock de concessionnaires, en obtenant des remises plus intéressantes que le particulier, et de l'autre côté, ils importent des véhicules en provenance d'autres pays de l'Union Européenne, et plus particulièrement de ceux où le prix hors taxes est moins élevé qu'en France, ce qui permet d'abaisser la note finale.
Les mandataires ont d'ailleurs d'abord fait parler d'eux par ce biais, celui des importations en provenance de pays étrangers, en étant "mandatés" par leurs clients, d'où leur nom. Mais depuis presque 10 ans maintenant, ils ont changé leur fusil d'épaule, et ce sont les véhicules en provenance de concessions françaises qui représentent la très grosse majorité de leur offre.
Attention toutefois, la plupart des mandataires communiquent sur des pourcentages de remise excessivement canons, qui correspondent souvent aux rabais sur des voitures en provenance d'un pays de la zone euro. Ces derniers peuvent avoir des définitions d'équipement différentes des véhicules vendus en France, même s'ils portent le même nom de finition. Mais les mandataires savent très bien comment les remettre à pied d'égalité par le jeu des options, lorsque ce n'est pas la version étrangère qui est la mieux équipée !
Les véhicules en provenance de concessions françaises sont affichés avec des remises moins élevées, mais sont, par définition, strictement identiques à ceux achetés directement chez un constructeur.
Précipitez-vous donc page suivante pour étudier nos cinq matchs concernant les 5 stars du marché du neuf.
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