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À contre-courant : les alternatives à la Hyundai Ioniq 6

Cette semaine dans « à contre-courant », la nouvelle rubrique de Caradisiac, nous vous proposons des alternatives « thermiques » à la nouvelle berline électrique Hyundai Ioniq 6. Il s’agit d’une grande berline coréenne au profil très aérodynamique qui est vendue au même tarif qu’une familiale haut de gamme allemande à moteur thermique.

À contre-courant : les alternatives à la Hyundai Ioniq 6

contre-courant

Les eurodéputés l’ont décidé : plus aucune voiture neuve, essence, hybride ou diesel ne pourra être commercialisée à partir de 2035. Place donc aux voitures électriques dont les ventes augmentent, mais qui ne représentent pour l’instant que 1,5 % du parc roulant en France.

Mais encore trop cher ces voitures électriques ? Pas assez autonomes ? Sans doute, et c’est pourquoi Caradisiac vous propose de ne pas oublier le « thermique » si vous souhaitez acheter une auto, qu’elle soit neuve ou d’occasion. D’ici à 2035, vous avez encore le temps de faire vos emplettes dans les gammes thermiques des constructeurs.

Vous êtes d’ailleurs nombreux à avoir fait ce choix. Ce n’est pas un hasard si le diesel représente (sur l’année 2022) encore plus de 70 % des carburants distribués en France et qu’il représente 50 % des achats de voitures d’occasion et 16 % des voitures neuves. L’essence pour sa part représentant 37 % des achats de voitures neuves et les hybrides qui ont aussi besoin d’un moteur thermique s’affichent quant à elles à 30 %.

Avec sa nouvelle rubrique « À contre-courant », et au-delà du jeu de mots, Caradisiac veut attirer votre attention sur des modèles thermiques plus intéressants que leurs concurrents électriques. Non, le « thermique » n’est pas mort.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Le courant » - Hyundai Ioniq 6 : à partir de 52 200 €

À contre-courant : les alternatives à la Hyundai Ioniq 6

Surprenante cette Hyundai Ioniq 6 avec son profil fait de lignes douces faisant référence au style « Streamliner » des années trente. Ce design épuré permet d’obtenir un excellent Cx (coefficient de traînée) de 0,22 avec les rétroviseurs normaux et 0,21 avec des rétros caméras. Mais plus que son style, la Hyundai Ioniq 6 met en avant son autonomie. Avec le moteur de 229 ch qui entraîne les roues arrière, sa batterie de 77,9 kWh et des jantes de 18 pouces, la Hyundai Ioniq 6 revendique 614 km d’autonomie selon la norme WLTP (avec des jantes de 20 pouces, ce sera 70 km de moins). Lors de l’essai de Caradisiac (mélangeant route et autoroute), l’autonomie s’est établie à 385 km environ. La Hyundai Ioniq 6 est également disponible avec deux moteurs (un pour chaque essieu, transmission intégrale) d’une puissance cumulée de 325 ch. Grâce à sa plateforme électrique modulaire (E-GMP), elle peut bénéficier d’une recharge ultrarapide en 800 V (elle peut aussi être rechargée en 400 V) et récupérer de 10 à 80 % de charge en seulement 18 minutes sur une borne à charge rapide (de 10 à 100 % en 7 h 40 en courant alternatif sur une borne de 11 kW).

À contre-courant : les alternatives à la Hyundai Ioniq 6

Grande berline de 4,85 m de long, dotée d’une belle habitabilité à l’arrière grâce à un empattement de 2,95 m, la Hyundai Ioniq 6 a également quelques défauts, comme un coffre de capacité moyenne avec 400 litres (il y a aussi un petit coffre de 40 litres à l’avant qui peut recevoir les câbles de recharge), dans l’habitacle une qualité des matériaux juste dans la moyenne avec beaucoup de plastiques durs, un manque de dynamisme (dû à un poids élevé : 1 985 kg), un confort perturbé par une suspension un peu ferme, une direction trop légère. Assurément, la Hyundai Ioniq 6 n’a rien d’une berline sportive. Si vous préférez pour un tarif similaire, des performances équivalentes et une conduite plus dynamique, il faut lorgner du côté des véhicules thermiques. Ça tombe bien, nous avons trois modèles haut de gamme allemands qui pourraient vous séduire.

Le « contre-courant » thermique de Munich : BMW Série 3 (320d) à partir de 52 300 €

À contre-courant : les alternatives à la Hyundai Ioniq 6

La belle familiale bavaroise vient de bénéficier d’un restylage. À cette occasion, la BMW Série 3 s’est offert une calandre plus anguleuse, des projecteurs redessinés et des boucliers au design plus agressif. Voilà pour l’extérieur, tandis que dans l’habitacle les changements sont importants, avec une grande dalle numérique incurvée (fini le bloc numérique solitaire) dotée d’une instrumentation de 30 cm de diagonale et un écran d’infodivertissement qui gagne 10 cm de diagonale (35 cm désormais). Cela s’accompagne d’une disparition des boutons de climatisation, d’une modification des aérateurs, de l’apparition d’un tout petit bouton basculant à la place du levier de vitesses de la boîte auto et, hélas, d’une augmentation de tarif. Ce qui ne change pas c’est la qualité des matériaux toujours haut de gamme tout comme les assemblages.

À contre-courant : les alternatives à la Hyundai Ioniq 6

On a droit à un bel espace aux jambes à l’arrière avec des dossiers creusés pour un maintien parfait, reste que la place centrale sert toujours de dépannage, dossier dur et tunnel de servitude en sont la cause. La capacité du coffre est de 480 litres et le seuil bas facilite le chargement. De plus, le volume de chargement est aisément modulable grâce à des dossiers de banquette (40/20/40) qui se rabattent depuis le coffre. Là où la BMW Série 3 excelle, c’est sur la route. Son moteur diesel de 190 ch (pour la 320d) ne manque pas de couple (400 Nm) et entraîne les roues arrière avec vigueur (sur chaussée glissante, l’ESP canalise tout ça), passant de 0 à 100 km/h en 6s9. La boîte auto ZF à huit rapports tient très bien son rôle même si à basse vitesse dans les bouchons, la remise des gaz peut être un peu brusque. Si la suspension est ferme, le relief de la route est amorti sans secousses excessives. Affichant une belle sobriété, le moteur (un peu bruyant lors des accélérations) consomme entre 4,8 l et 5,3 l aux 100 km selon le constructeur (5 litres lors de notre essai) et rejette 128 g/km de CO2 (malus : 170 €). Vous pouvez choisir cette auto avec une transmission intégrale pour 1 900 € de plus et 310 € de malus ou bien encore opter pour la version break (Touring) pour 2 000 € de plus et bénéficier d’une capacité de chargement un peu plus importante : 500 litres.

Le « contre-courant » thermique de Stuttgart : Mercedes Classe C (C200) à partir de 53 700 €

À contre-courant : les alternatives à la Hyundai Ioniq 6

Mercedes fait payer cher l’étoile qui orne le capot de ses berlines haut de gamme. Pour notre « contre-courant » Mercedes Classe C à moteur essence micro-hybridé de 204 ch ce sera 53 700 € (+ 1 074 € de malus) comme prix de base. Mais il faut dire que la Mercedes Classe C de nouvelle génération n’est rien d’autre qu’une Mercedes Classe S de taille réduite. Il n’y a qu’à se glisser dans son habitacle pour s’en rendre compte. On retrouve le charme de la Classe S avec l’instrumentation de 12,3 pouces et la console enveloppante avec à son sommet un écran multimédia de 11,9 pouces associé à un système MBUX doté d’un assistant vocal très performant. La finition est excellente, les matériaux de bonne facture et les assemblages millimétrés.

À contre-courant : les alternatives à la Hyundai Ioniq 6

L’offre d’équipement est à la hauteur avec une multitude d'assistances électroniques avec l’aide au parking automatisé, l’avertisseur d’angle mort, la navigation, etc. Selon les options choisies on aura le droit à de la conduite semi-autonome de niveau 2, la climatisation quatre zones, le système audio Burmester à 15 haut-parleurs… Sous le capot de cette Mercedes Classe C on trouve un bloc essence micro-hybridé 48 volts associé à une boîte 9G-Tronic qui comme son nom l’indique est à neuf rapports. Le moteur thermique affiche 204 ch tandis que l’électromoteur ajoute 20 ch de plus, avec ce bloc micro-hybridé le 100 km/h est atteint en 7,3 secondes. Chapitre consommation, le constructeur annonce un 6,4 l aux 100 km, lors de notre essai sur l’autoroute la consommation s’est établie à 6,5 l, la moyenne de l’essai étant de 7,5 l aux 100 km. La Mercedes Classe C est une experte en matière de confort et se montre particulièrement bien insonorisée. On aurait aimé cependant un peu plus de couple pour de meilleures reprises, pour cela il faut choisir le modèle gazole C 220d qui dispose de 440 Nm (contre 300 Nm pour la C 200 essence) mais il faudra ajouter 3 400 € de plus à une facture déjà salée. On peut également opter pour la version break (SW + 1 500 €) à la capacité de chargement supérieure (490 litres contre 455 litres).

Le « contre-courant » thermique d’Ingolstadt : Audi A5 Sportback (40 TDI S Tronic) à partir de 53 580 €

À contre-courant : les alternatives à la Hyundai Ioniq 6

Si l’Audi A5 Sportback date un peu malgré un beau restylage en 2020, elle reste néanmoins une berline/coupé 5 portes très élégante. Son atout, en plus de son charme, c’est ce que l’on trouve sous son capot avec en particulier les motorisations diesels TDI à la consommation bien maîtrisée. Pour cette A5 Sportback on a le choix entre deux motorisations TDI : 163 ch et 204 ch. L’offre moteur s’est en effet réduite car l’A5 est en fin de carrière et pourrait même disparaître du catalogue du constructeur en 2024. Quoi qu’il en soit, ne boudons pas notre plaisir car cette auto est toujours dotée d’un excellent confort, d’un comportement routier exemplaire en deux ou quatre roues motrices (transmission Quattro + 2 500 €) et son moteur TDI de 204 ch offre un bon niveau de performance, affiche également une belle sobriété (5,2 l/100 km norme WLTP) et un malus limité à 330 €.

À contre-courant : les alternatives à la Hyundai Ioniq 6

À bord, la finition est très haut de gamme et la dotation est assez importante en entrée de gamme avec une climatisation automatique trois zones, un écran multimédia de 10 pouces avec Apple CarPlay et Android Auto ainsi que l'Audi phone Box light permettant de recharger par induction un smartphone. L’habitabilité aux places arrière est très correcte et deux adultes se sentiront à l’aise tandis que le coffre dont le hayon est à ouverture et fermeture électrique, affiche un beau volume de chargement de 480 litres. Avec un véhicule en fin de carrière on s’attendait à ce que les prix baissent, ce n’est pas vraiment le cas, même si l’on peut envisager, si l’on est fin négociateur, une petite ristourne lors de l’achat (jusqu’à 7 ou 8 %).

 

Bilan

Avant que le tout électrique prenne toute la place dans les showrooms en 2035, il est bon de se rappeler qu’il existe des voitures thermiques de grande qualité. Vu le tarif demandé pour un véhicule électrique haut de gamme, il est facile de trouver une voiture dotée d’un moteur à combustion qui se révélera plus dynamique à conduire. Face à la Hyundai Ioniq 6 qui débute, les BMW Série 3, Mercedes Classe C et Audi A5 Sportback ont encore une belle carte à jouer.

 

Hundai Ioniq 6 (229 ch batterie 77,9 kWh) : de 52 300 € à 62 500 €

Les avantages

  • L’autonomie correcte avec l’entrée de gamme (614 km)
  • L’équipement très complet
  • L’insonorisation poussée

Les inconvénients

  • L’absence de bonus écologique (dépasse les 47 000 €)
  • Le style clivant qui peut rebuter
  • La capacité du coffre limitée
  • La qualité des plastiques décevante
  • Le manque de dynamisme

BMW Série 3 (320d) : de 52 300 € à 72 800 €

Les avantages

  • La finition exemplaire
  • Le comportement routier dynamique
  • L’espace intérieur et ambiance haut de gamme

Les inconvénients

  • La hausse des tarifs consécutive au restylage
  • L’ergonomie discutable avec la disparition des commandes physiques
  • Les menus à-coups à basse vitesse
  • Le manque de motricité sur le mouillé (S-Drive)

Mercedes Classe C 200 : de 53 580 € à 56 650 €

Les avantages

  • Le confort excellent
  • L’insonorisation parfaite
  • La consommation bien maîtrisée
  • L’habitabilité aux places arrière
  • La finition très haut de gamme
  • L’ambiance Mercedes Classe S à bord

Les inconvénients

  • Le volume de coffre dans la moyenne basse de la catégorie
  • Le tarif élevé
  • Les performances en retrait par rapport à la C 220d

Audi A5 Sportback 40 TDI S Tronic : de 53 580 € à 63 380 €

Les avantages

  • L’agrément du bloc 2.0 TDI
  • Le malus réduit
  • Le confort et le comportement routier
  • La capacité de chargement du coffre et le hayon

Les inconvénients

  • Les tarifs toujours élevés malgré l’âge avancé
  • Le design intérieur un peu passé de mode
  • La concurrence plus jeune

 

 

 

 

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