Etre voleur d'outillage industriel et aller dérober les presses de chez Bristol, cela pose question. C'est un manque d'ambition manifeste ou la marque d'un homme de goût, selon les standards britanniques. Parce que Bristol n'est pas à proprement parler la marque la plus connue d'Angleterre, ni la plus riche.
Il a toutefois suffi à Paul Smith, amateur de ces voitures, d'utiliser des Bristol dans son iconographie commerciale pour que l'image de la marque de Kensington High Street se rénove un poil et émerge à nouveau. On ne s'en plaindra pas.
Alors que, récemment, la marque a du faire face à une escroquerie montée par un mystérieux Kevin Storm tentant de vendre des Bristol fantômes, aujourd'hui, ce sont carrément les presses de l'usine de Filton Airfield qui ont disparu. La malédiction Bristol ?
Durant un week-end, le batîment abritant les lignes de production de Bristol a été fracturé et les presses servant à façonner les ailes, portes et pavillon du Coupé Blenheim ont été volées.
Vous imaginez bien que vu le poids et l'encombrement des outils, ça n'est pas l'oeuvre de quelques sauvageons du quartier !! Il a fallu mettre en oeuvre au moins une grue et un camion pour parvenir à partir avec.
Du coup, le nombre de Bristol Blenheim à venir est compté car le marché de quelques voitures par an ne permet pas d'investir 2 fois dans un outillage identique. Si l'on regarde le verre à moitié plein, on peut espérer voir un nouveau modèle éclore à côté de la Fighter.
On pense que les presses ont été subtilisées pour leur métal. Elles seraient donc vraisemblablement en partance pour l'Inde ou la Chine.
Après les 50 ans de l'Hindustan Ambassador, les indiens voulaient-ils changer de modèle iconique tout en restant anglais?
Avec le sens de la dérision qui les caractérisent, les médias britons avancent qu'avec un peu de chance, certaines futures MG arrivant de Chine reviendront composées d'un véritable métal anglais !
source: autocar
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