De quoi bouleverser le marché en effet. Mais quel est exactement l’état des lieux ? Le cabinet de consultants AT Kearney a tenté de faire un point de situation. Pour mieux élargir le spectre de la réflexion. Car la voiture dite autonome ne sera pas le seul élément de cette nouvelle ère. Elle ne devrait d’ailleurs compter que pour moitié de cette part à plus de 500 milliards avec 17% de la valeur du marché automobile mondial dans les 20 prochaines.
L’autre versant est composé d'applications, de services et de systèmes de sécurité active associés. Un domaine hors du cœur de métier des actuels constructeurs qui devront rester sur leurs gardes face à des nouveaux entrants qui ont déjà eu la peau d’un géant comme IBM, en revisitant leur propre secteur d’activité.
Ces nouveaux venus du nom de Google, d’Apple ou encore de Tesla ont d’autant moins froid aux yeux qu’ils ont les moyens de leurs ambitions. "Dans une industrie à faible marge comme l'automobile, les constructeurs et équipementiers courent le risque de laisser les revenus à haute valeur ajoutée aux nouveaux entrants s'ils ne sont pas vigilants", prévient le cabinet de consultants.
Lorsque les questions de protection des données, de sécurité contre les piratages seront levées, mais aussi les interrogations réglementaires levées, puisque, toujours, on doit conduire avec les mains sur le volants et non se laisser conduire derrière celui-ci, il y aura ensuite la révolution du temps ainsi dégagé à gérer. Un temps libre qui est déjà convoité, selon AT Kearney, par les "nouveaux entrants" venus du monde de la haute technologie que sont Google, Apple, ou encore Microsoft via des services connectés.
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