Comme c’était le cas du premier Audi Allroad, le second du nom prend pour base l’Audi A6 Avant. Esthétiquement, quelques différences permettent de faire la distinction entre les deux versions.
L’Audi Allroad se pare donc pour l’occasion de quelques petits raffinements conformes à ses aptitudes tout terrain comme des protections en inox avant et arrière, une calandre moins haute et plus verticale, de nouveaux dessins de jantes, des boucliers inédits, des protections latérales ainsi que deux couleurs exclusives (gris condor & bleu polaire).
Les mensurations évoluent également. Logique quand on sait que l’actuelle A6 Avant est plus grande que son aïeule. Les dimensions de l’Allroad croissent donc. La longueur gagne 12 cm pour atteindre 4,93 m, inflation infime de la largeur d’un centimètre de plus tandis que l’empattement progresse de près de 8 cm.
Si cette augmentation des mensurations n’est pas gênante sur route, il n’en est pas de même en ville où un temps d’adaptation est nécessaire pour avoir "l’Allroad dans l’œil". Les personnes de taille moyenne ou petite seront donc à la peine et ce malgré la direction qui est un modèle de douceur et la possibilité d’acquérir en option un système d’aide au parking avec visualisation du gabarit du véhicule sur l’écran du MMI. Les rétroviseurs extérieurs dont la taille ont été augmentée pour l’occasion ne facilitent pas non plus la circulation dans les rues étroites.
Dans l’habitacle, ne cherchez pas les différences avec l’Audi A6 Avant, il n’y en a pas.
Pas de changement non plus au niveau de l’habitabilité qui est dans la bonne moyenne de la catégorie. Le passager arrière occupant la place centrale devra toutefois composer avec un imposant tunnel de transmission. Le coffre est la partie qui bénéficie le plus de l’augmentation des mensurations avec un volume en progression de 110 litres en version 5 places pour un total de 565 litres. Le volume en configuration 2 places se situe désormais aux 1 660 litres (+ 60 litres). C’est plus que sa concurrente directe, la Volvo XC70. Autres avantages non négligeables dans ce domaine, sa forme bien rectangulaire et son seuil de chargement relativement bas.
Une gamme classique
L’équipement est aussi très proche de la berline. On retrouve par conséquent trois niveaux de finitions aux appellations très classiques : Ambiente, Ambition Luxe et Avus.Dès le premier niveau, on relève de série la climatisation automatique Confort, la suspension adaptative, le régulateur de vitesse, les rétroviseurs électriques et le système MMI mais également tout l’attirail concernant la sécurité passive et active comme la suspension adaptative, 6 airbags, ESP, l’ABS, l’ASR, etc.Le second hérite en supplément de l’ordinateur de bord, de l’aide au parking, des sièges électriques, de la sellerie cuir et de la climatisation automatique Confort Plus.
Comptez un supplément de 4400 €.
Le haut de gamme s’enrichit pour sa part de l’ordinateur couleur, du dispositif MMI avec DVD et écran 7 pouces, des jantes 18 pouces et des feux au xénon.La liste des options qui est longue comme un roman sans fin contient quelques petites pépites d’ordre technologique dont notamment le système idSat qui permet d’immobiliser et de localiser le véhicule en cas de vol (1600 €), les projecteurs adaptatifs (1330 €), le système de démarrage sans clé (1220 €) ou le crochet d’attelage escamotable (1140 €). Sortez votre carnet de chèques !
La qualité d’assemblage et des matériaux ne prête aucunement à la critique. Comme d’habitude chez Audi. L’ergonomie est également excellente avec notamment le dispositif MMI commandant l’ensemble du multimédia, de la climatisation et des différents paramètres de la voiture qui se veut relativement intuitif - beaucoup plus aisé en tout cas que le système i-Drive de chez BMW.
Même si Audi revendique que son nouvel Allroad est moins cher que le premier, il est loin d’être donné et est même plus cher que la Volvo XC70. Par exemple une Volvo XC 70 D5 185 en entrée de gamme est facturée 40 500 € contre 49 140 € pour l’Audi Allroad 2.7 TDI. Sans commentaire. On comprend mieux pourquoi l’écart avec le Q7 est très faible. A motorisation et finition équivalentes, les deux véhicules ne sont séparés en effet que par 2 500 €. Pas facile de décider un client à acheter un Audi Q7.
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