Aux côtés de la « nouvelle » familiale Avensis, Toyota présente à Genève l'Auris restylée, en versions berline et break Touring Sports.
La compacte du géant japonais arbore un design plus fluide et une personnalité un peu plus marquée. Les modifications touchent principalement la face avant qui semble plus large qu'auparavant et s'orne de nouveaux blocs optiques à LED. L'arrière reste massif malgré un nouveau bouclier tandis que les feux intègrent désormais des rampes de diodes qui créent une signature lumineuse plutôt originale.
L'Auris restylée bénéficie aussi d’un habitacle plus raffiné, avec notamment moins de matériaux disparates pour la planche de bord partiellement redessinée, de nouvelles selleries et quelques autres retouches. Le tout donne l'impression d'une meilleure qualité perçue. Les équipements de sécurité sont plus complets, au moins en option avec le nouveau pack Safety Sense qui comprend un système de pré-collision, avertisseur de sortie de file, gestion automatique des feux de route et reconnaissance de panneaux de signalisation.
Au-delà de quelques améliorations des suspensions (diminution de la prise de roulis entre autres), de la direction (durcissement de l'assistance au-delà de 60 km/h pour un meilleur ressenti), et une meilleure isolation des bruits et vibrations, le gros des modifications concerne les moteurs.
La version hybride profite de petites modifications qui lui permettent de descendre à 79 g/km de CO2 et de profiter d'un bonus écologique égal à 5 % du prix d'achat (avec minimum de 1 000 et maximum de 2 000 €).
La grande nouveauté vient du quatre cylindres 1.2T essence à injection directe dont la puissance atteint 116 chevaux pour un couple de 185 Nm. Associé à une boîte mécanique à 6 rapports, ce nouveau moteur permet à l'Auris d'afficher une consommation de 4,7 l/100 km (109 g/km de CO2).
En Diesel, l'ancien 2 litres laisse la place au 1.6 d'origine BMW, ou plus exactement Mini puisqu'il s'agit d'un moteur transversal dont le couple est envoyé aux roues avant. Avec 112 chevaux et 270 Nm, il permet à l'Auris de recoller au gros du peloton des compactes en performances et en consommation (4,1 l/100 km et 104 g/km de CO2). Sans toutefois rivaliser avec les meilleures, si on considère les données chiffrées fournies.
A défaut pour l'instant de pouvoir disposer du 2 litres BMW Group comme pour l'Avensis, l'Auris a vu son Diesel d'accès remanié (nouveau turbo, rampe commune 1 800 bars, réducteur de Nox pour respecter les normes Euro 6, etc.). Avec ce 90 chevaux dont le couple maxi (205 Nm) est disponible dès 1 400 tr/mn, elle revendique 3,4 l/100 km (89 g/km de CO2). Là encore des valeurs très correctes, mais pas encore « best in class ».
L'instant Caradisiac : à hybride abattue
Sur le papier et lors de cette présentation statique, le restylage de l'Auris semble manquer d'ambitions pour lui permettre d'inquiéter des stars comme la 308 et la Golf, mais l'essai prévu au printemps nous dira ce qu'il en est réellement. La technologie hybride reste a priori son meilleur atout et devrait garder sa position de motorisation la plus diffusée de la gamme (plus de 50 % des ventes en Europe en 2014 et même 79 % en France !). Sa commercialisation interviendra en France courant juin.
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