Sympa le 1.6 de la Swift avec ses 136 ch à 6 900 tr/mn et couple maxi de 160 Nm (à 4 400 tours). Les montées en régime sont plus linéaires que sur le 1.6 de la Fiesta, et le couple est moins présent à mi-régime. Il arrive progressivement au dessus de 3 400 tours sur la japonaise. Le moteur devient vivant entre 4000 et 6000 tours, et grimpe sans rechigner jusqu'à la coupure qui intervient à 7 200 tr/min. Avec moins de 1 050 kg à vide, les perfs sont correctes : 8,6 secondes sur le 0 à 100 km/h par exemple. La souplesse dans le bas du compte-tours garantit un réel agrément en ville. La sonorité n'est toujours pas inoubliable, l'insonorisation assez soignée mais on déplore une résonance moteur aux environ de 135 km/h pas très agréable sur un long trajet autoroutier.
La Swift Sport profite d'une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports non pas rapprochés, mais à la sixième longue, ce qui explique en partie la consommation mixte normée en baisse de près de 10 % à 6,4 l/100 km et les émissions de CO² réduites de 175 à 147 g/km par rapport à la Swift Sport 125 ch de première génération. La consommation moyenne réelle se situe sous 8 litres en utilisation normale sage, et pas beaucoup plus de 10 litres en conduite plaisir.
Le moteur Ford 1.6 Ti-VCT (calage variable de la distribution) de 135 ch à 6 700 tr/min et couple maxi de 160 Nm à 4 250 tr/min se montre assez discret et distille une sonorité assez agréable. Il se réveille franchement au dessus de 3 300 tr/mn jusqu'à près de 7 000 tours. Un moteur vivant et pas complètement linéaire, voilà qui devrait plaire à la majorité des utilisateurs. Il est servi par un étagement des rapports très correct, mais il est dommage de trouver ici une boîte manuelle à 5 rapports. Les performances ne sont pas ébouriffantes, simplement correctes. Compte tenu du poids encore raisonnable de notre monture (1 100 kg), on s'attendait à mieux en accélération (0 à 100 km/h mesuré en 9 secondes).
La Fiesta donnée en consommation mixte pour 5,9 l/100 km (139 g de CO2/km) nous a gratifiés d'une moyenne à peine supérieure à la Suzuki, juste en dessous de 8,2 litres en conduite normale dynamique. En utilisation toujours sage, on peut rester à 7,5 l aux 100 (6,5 pied léger sur route à 90), et grimper à plus 14 litres comme lors de notre séance sur circuit. La conso ville et banlieue a atteint 9,8 l/100 sur l'ordi de bord. A 130 km/h en 5e, la Fiesta flirte avec les 4 000 tours, et la conso autoroutière est supérieure à celle de la Swift d'un bon demi-litre.
La Swift Sport a perdu un peu de son agilité d'une génération à l'autre. Si elle est plus sûre, disons moins chaude dans les virages à moyen rayon ou les grandes courbes rapides pour des conducteurs peu expérimentés, elle reste toutefois plus joueuse (ESP déconnectable) que la Fiesta dans le serré. Toujours très saine, elle est globalement plus efficace que la Ford - et que la précédente SS. La japonaise chausse de bons Continental en 195/45 R 17, une dimension qui n'affecte pas le bon confort des suspensions, mais qui est malheureusement chère en rechange. La direction et le freinage sont OK.
La Fiesta à vocation dynamique dispose de suspensions raffermies qui garantissent un bon agrément sur route sinueuse avec un roulis peu marqué et un confort peu dégradé à faible vitesse. Stable en grande courbe, la Fiesta manque d'agilité en virage serré. Un peu trop sous-vireuse, elle élargit la trajectoire au en sortie et ne peut prétendre suivre la Swift sur la piste. Chaussée en 16 pouces de série, la S de notre essai était équipée de jantes noires de 17 pouces (200 €). Les freins procurent de bonnes distances d'arrêt, et l'endurance est correcte. Toutefois, pour une apprentie sportive les tambours AR choquent. Gaffe à la surchauffe et au blocage à l'arrière en usage extrême.
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