Si le Captur séduit autant de clients, ce n’est pas par hasard. Le français présente des qualités dynamiques de bonne facture et un niveau de sécurité de premier ordre. Le confort très travaillé, l’est parfois au détriment du dynamisme. Le français a tendance à prendre du roulis sur les appuis marqués. L’arrivée du 1.5 dCi 110 ch, ardemment réclamé par la clientèle, est un atout non négligeable pour faire face à une concurrence qui se densifie et propose des puissances désormais allant jusqu’à 140 ch. C’est le cas du 500X qui propose une vaste palette de moteurs.
L’alter ego du Captur est ici un 1.6 Mjt de 120 ch. Ce moteur moins homogène que le dCi de Renault pénalise la conduite en ville par un trou à bas régime. En milieu de compteur, ce défaut d’estompe pour offrir un agrément digne de ce nom. Les reprises et les accélérations sont bien suffisantes pour emmener le crossover italien au-delà des remparts de la ville. Il en va de même pour le dCi 110 ch, plus polyvalent et agréable à mener. On vous recommande d’opter pour la boîte mécanique à 6 rapports, plus agréable à l’usage que la boîte à double embrayage EDC. Au registre des consommations, les deux acteurs font jeu égal avec une moyenne de 6,4 l/100 km relevée pour le Captur équipé d’une boîte EDC contre 6 l/100 km pour le 500X en boîte mécanique.
À la conduite le 500X nous a davantage séduits par l’excellent compromis qu’il propose entre confort et dynamisme. Peu de roulis, une agilité appréciable en ville et un niveau de sécurité active supérieur au Captur. En prime il peut être équipé, selon la finition, d’une transmission intégrale.
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