L'Alfa 145/146 a succédé à l'Alfa 33, dont la carrière en France fut assez discrète. Elle s'inscrit dans la catégorie des berlines compactes, particulièrement fournie en Europe. D'abord présentée en carrosserie 3 portes, la 145 fut épaulée l'année suivante par une variante à coffre séparé, baptisée 146, dont l'originalité réside dans sa malle arrière relevée. Si les styles diffèrent, la base technique et les moteurs sont identiques. L'Alfa 145 est plutôt ramassée, avec 4,06 m de longueur (soit l'équivalent d'une Peugeot 306), et possède un hayon pratiquement vertical. Sa découpe de vitre originale n'a cependant pas fait école ; pourtant, elle se révèle bénéfique pour la visibilité arrière et donc la sécurité. Plus longue de 18 cm au niveau des porte-à-faux arrière, l'Alfa 146 est une petite berline tricorps à malle arrière séparée, dont l'allure rappelle celle de la Seat Cordoba. Si le dessin de la planche de bord est encore d'actualité, on n'en dira pas autant de la qualité des plastiques et de leur assemblage. La planche de bord évidée côté passager ne plaira pas à tout le monde, même si elle dégage une bonne impression d'espace. Revers de la médaille : on ne peut absolument rien poser dessus et il faut se rabattre sur la boîte à gants (à la contenance comptée) ou les petits bacs de portes. La 146 (5 portes) doit composer avec des places arrière étriquées et un coffre aux formes irrégulières, alors que sa vocation familiale est sensée être plus affirmée que celle de sa cousine 145. La greffe des portes arrière et de la malle séparée n'apporte donc pas d'avantage notable en termes d'habitabilité et de commodité d'utilisation.
3. Présentation
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