Si vous deviez choisir un jour entre une 288 GTO et une F40, laquelle prendriez-vous ? Ce simple débat est déjà passionnant en soit...
En attendant que vous vous décidiez, profitons déjà de ces quelques clichés de l'originale, la brutale, celle par qui tout est arrivé.
Produite à 272 exemplaires, elle est beaucoup plus exclusive que celle qu'elle aura «enfanté», la F40. D'ailleurs, sa cote actuelle (un bon million et demi d'euros), le prouve.
Extérieurement, si de part sa ressemblance avec la 308 elle est moins brutale, elle possède un moteur incroyable pour l'époque. Rappelons qu'à cette période, justement, c'était la furie des Groupe B. En gros, il n'y avait quasiment pas de limites, ce qui a d'ailleurs précipité la chute de cette catégorie en 1986.
Peu importe, les 288 GTO était déjà quasiment toutes produites, et les clients pouvaient légalement libérer les 400 chevaux de l'engin !
Oui, 400 chevaux, en 1984... Cette folie mécanique provenait d'un V8 Biturbo de 3,0 litres de cylindrée. Les performances étaient logiquement dantesques, avec un 0 à 100 expédié en moins de 5 secondes, et une vitesse maximale dépassant les 300 km/h. Et je ne vous parle même pas de la GTO Evoluzione: 650 chevaux pour 940 kg !
Maintenant, pour maîtriser une telle furie, il fallait se lever tôt... Aujourd'hui, une 458 Italia est tellement plus performante, facile à conduire, polyvalente... Les progrès technologiques de ces 20 dernières années sont vraiment incroyables.
Quoi qu'il en soit, rien ne nous fera oublier cette époque complètement folle. Espérons que jamais aucune loi liberticide empêche ces véhicules de rouler. Si jamais je croise une 288 GTO sur la route un jour, je me crois capable de tirer un câble pour rattraper son conducteur et lui demander un essai...
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