Les constructeurs français ont toujours manqué de légitimité dans le secteur du haut de gamme. Face à des marques germaniques qui volent de succès en succès avec leurs berlines, coupé, tout-chemins de luxe, les constructeurs hexagonaux ne proposent plus grand-chose. Il n’y a que Citroën qui tire un peu son épingle du jeu avec sa gamme DS. Dommage… Quelquefois, à l’occasion d’un salon par exemple, les marques françaises se laissent aller et s’imaginent marcher dans la cour des grands du haut de gamme, comme Audi, BMW et Mercedes. C’est ainsi que lors du Mondial de l’automobile 2004, on découvre sur le stand Peugeot une élégante GT, baptisée 907.
Une auto aux proportions idéales avec un porte-à-faux court à l’arrière, un long capot sous lequel se cache un V12 unique et inédit. Un bloc de 6 litres de cylindrée (pour le construire Peugeot a assemblé deux V6 3.0 ensemble) qui développe la belle puissance de 500 ch. Afin de visualiser ce généreux propulseur une fois le capot fermé, Peugeot a installé un beau morceau de plexiglas qui permet d’apercevoir les douze trompettes d’admission chargé d’alimenter en air la bête.
Il ne s’agit pas d’un simple prototype de salon, car la voiture fonctionne vraiment et affiche de belles performances comme une vitesse de pointe de l’ordre de 300 km/h. On aura l’occasion d’apercevoir sa belle vitalité lors du Salon de Bologne qui arrive après celui de Paris. Ce prototype va faire, à haute allure, de nombreux tours du circuit non-permanent construit dans l’enceinte du salon italien.
Malgré ses performances, l’accueil du public, cette belle auto ne sera jamais produite en série. Peugeot après avoir évoqué une petite production de 50 exemplaires, laissera finalement tomber.
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