Le style est acéré, les lignes tendues, avec des inspirations à trouver peut-être chez Lexus ou chez Maserati. Elle dégage cependant une personnalité bien à elle, même si assez éloignée des anciens standards de Lotus. Je reconnais qu'elle m'a charmé. Par contre pas facile d'avoir une idée de l'ambiance intérieure quant on vous y interdit l'accès...
Et elle n'a pas de sportif que l'aspect, loin de là, car les dessous de la bête sont également bien affriolants. Elle sera en effet emmenée par un 5.0 l V8 de 620 ch., pas moins, situé en position avant mais reculée derrière l'essieu. Les roues arrières officient pour passer la puissance respectable au sol. Cette dernière, un couple de 720 Nm, un rupteur situé à 8 500 tours et un poids, certes élevé (1 650 kg), mais pas plus que celui des supercars italiennes ou japonaises, lui permettent d'avaler le 0 à 100 km/h en 3,7 secondes et la vitesse de pointe s'affiche à 315 km/h. Pas mal...
Étonnant, la lecture du chiffre des rejets de CO2, soit 215 g/km seulement. Explication, un système d'hybridation optionnel, situé au niveau de la boîte de vitesse. Une boîte qui intègre des moteurs électriques et un KERS, système de récupération d'énergie à la décélération.
Si avec cette Elite on s'éloigne grandement de l'esprit originel de la marque, il n'en reste pas moins qu'elle s'annonce excitante. Un futur plaisir à partager à 4, car l'Elite troisième du nom reste une 2+2 places. Ce qui permettra de partager aussi en 4 le prix, bien trop élevé (on annonce 115 000 livres, soit 132 000 €). Elle sera donc réservée à l'élite.
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