L’original – Version commerciale de luxe, la Châtelaine est un break 3 portes totalement vitré dont l’arrière dispose d’une ouverture en deux parties. Celle vitrée qui se relève à partir de la base du pavillon, celle inférieure qui se rabat jusqu’à l’horizontale. A partir de 1956 la partie supérieure s’articulera directement sur le haut du pavillon, augmentant ainsi la hauteur de chargement. En 1954 elle disposait d’un 4 cylindres de 1.221 cm3 développant 45 ch à 4.500 tr/mn lui permettant d’atteindre les 120 km/h.
La miniature – Réduite par Ixo cette Châtelaine reprend le moule de la version proposée il y a quelques mois, en blanc, sous le n° 60 de la collection des Chères voitures d’antan. Elle n’en diffère que par l’absence de la banquette arrière, qui n’est même pas reproduite en position repliée. Si l’on retrouve assez facilement les lignes générales de l’original et les bonnes proportions de ses volumes, leur reproduction a donné lieu à interprétation. C’est la vue de face qui est la plus fidèle à l’original avec une bonne répartition des différents composants même si la courbure des moustaches n’est pas tout à fait exacte, notamment en sa partie inférieure où elle devrait être un peu plus large pour se rapprocher davantage des clignotants. L’espace est trop grand entre celle-ci et les clignotants. De dos, les choses commencent à se gâter avec une restitution des détails très atténuée puisque l’on ne fait que distinguer les charnières de la moitié haute du hayon, ainsi que de la poignée d’ouverture de l’ensemble, juste sommairement moulée au sommet de l’élément bas basculant. Les feux rouges sont justes acceptables mais sur l’original ils étaient dotés d’un joint de caoutchouc, pas de chrome. Il convient de noter toutefois, au profit d’Ixo, que conformément à l’original de cette époque, le haut du hayon se trouve juste en dessous de la gouttière de toit. Mais c’est de profil que cette réduction prête le plus à la critique, notamment dans le traitement de la chute de caisse arrière, donnant l’impression que cette réduction est dotée d’un « faux c..l » auquel je finis par m’habituer. Cela est principalement dû au traitement des deux lignes de caisse qui sont trop écartées l’une de l’autre et dans l’arrondi suivant lequel elles ont été tracées. Les roues sont d’un diamètre un peu exagéré par rapport à la réalité et l’implantation de la roue arrière donne l’impression d’un empattement trop court. De même le bouchon du réservoir d’essence est trop proéminent. L’intérieur est noir. Il convient de noter que l’habillage de l’intérieur ne va pas jusqu’à l’arrière mais s’arrête au niveau du dossier de la banquette absente (1). Le soubassement n’est pas détaillé et la miniature roule bien. A quand maintenant la version commerciale avec uniquement la petite vitre carrée après les portières ?
(1) Lors de la séance photos j’ai constaté, à l’inverse, la présence d’une banquette arrière dans la Messagère où elle n’a pas sa place. J’ai prélevé celle-ci pour la mettre dans la Châtelaine. Alors si vous disposez aussi d’une Messagère …
SIMCA Aronde Châtelaine 1954 – Ixo – collection Camionnettes d’antan, n° 63
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