L'original - Apparue en 1936 la Juvaquatre, dans sa version fourgonnette va connaître une carrière assez longue puisqu'elle se poursuivra jusqu'en 1960. Au cours de cette carrière elle se transformera en Dauphinoise en 1956 en recevant le moteur de la Dauphine à la place de celui de la 4cv. Sous cette dernière version (1956-1960) elle a disposé d'un moteur de 845 cm3 développant 26 ch à 4.000 tr/mn lui permettant d'atteindre les 100 km/h.
La miniature - Comme le fascicule d'accompagnement l'expose lui-même nous nous trouvons en présence d'une réduction d'une Juvaquatre fourgonnette type AHG2 immatriculée en 1950 dans l'Isère et non d'une Dauphinoise apparue qu'en 1956, d'où le titre de cet article qui ne reprend pas celui proposé par Ixo. Ceci dit et mis à part, cette réduction est très fidèle quant au rendu des lignes et volumes du modèle d'origine et pour une fois elle ne semble pas avoir souffert d'un problème de dilatation du mètre. De face peu de critiques à faire sur le traitement du pare-brise, du capot ou de la calandre. Par contre je vais m'arrêter un instant sur le parec-chocs qui comporte deux plaques. Si celle de gauche reproduit bien l'indication du département de l'Isère, celle de droite est fausse puisqu'elle indique « Renault » alors que la plaque originale indique « Régie nationale Renault » en blanc sur fond noir. De plus ce pare-chocs est surmonté d'un unique phare anri-brouillard côté droit et un fanion marqué « Teisseire », tout deux absents sur la réduction. De profil le dessin des ailes, des ouies de capot et des surfaces vitrées est respecté et la décoration semble fidèle. Si les feux de positions sont présents en arrière des portières, les boîtiers des bras indicateurs de changements de direction sont absents et simplement signalés par un trait noir peint sur la carrosserie. Plus tard, sur une Dauphinoise, les feux de positions feront place aux clignotants latéraux. Les roues ajourées sont d'un bel effet mais les couleurs ne paraissent pas être celles d'origine. C'est à l'arrière que se trouve l'erreur la plus sérieuse. Erreur qui réside dans l'inversion du sens d'ouverture de la porte arrière. S'ouvrant de la gauche vers la droite, nous nous trouvons bien en présence d'une Juvaquatre. En effet, lors de son évolution en Dauphinoise le sens d'ouverture a été inversé de manière à faciliter les chargements depuis le trottoir. L'intérieur noir ne permet pas de bien voir son aménagement intérieur. Si l'on admet dès le départ qu'il s'agit bien d'une Juvaquatre, Ixo nous a livré un beau produit.
RENAULT Juvaquatre - Ixo - collection Chères camionnettes d'antan, n° 31
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