Le 22 janvier dernier, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (la Cnil) a accepté l’élaboration d’un fichier comportant les noms de tous les voleurs ou casseurs de Vélib’. La demande avait été formulée par la Somupi (filiale de JCDecaux) et la Ville de Paris, excédés par les dégradations et autres trafics d’aluminium ou de pièces détachées.
Selon JCDecaux, 2 000 vélos ont été volés et 1 200 autres ont été dégradés sur les 15 000 unités mises en service depuis juillet 2007.
Les peines encourues pour les cyclistes hooligans
Celui qui volera ou dégradera un Vélib’ se fera tout simplement retirer sa caution, et son abonnement longue durée sera annulé sur le champ. La personne impliquée se verra refuser la souscription d’un autre abonnement pendant un certain temps. Un rapport écrit sera rédigé par un agent de police ou un agent de la Somupi pour constater les faits, en présence de l’intéressé.
Notons que selon le code pénal, un voleur ou un casseur de Vélib’ est passible de trois ans de prison, voire cinq s’il a commis plusieurs actes de ce type.
Outre les casseurs et les voleurs, les mauvais payeurs seront aussi fichés.
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