Les premières journées d’octobre 1976 marquent le début de la révolte des ouvriers des filatures. Cinq cents d’entre eux prennent alors position devant la villa de Schlumpf, ils coupent l’eau et l’électricité.
Des cris fusent : "Schlumpf en prison, Schlumpf en prison !". C’est l’arrivée de 120 policiers qui fera sortir les frères Schlumpf. Ayant toujours conservé la nationalité helvétique, ils prennent le train pour Bâle et laissent derrière eux le chaos.
Car l’effondrement de l’empire Schlumpf provoque 6000 licenciements. La collection devient la seule garantie des créanciers. D’une valeur de 80 millions de francs, elle peut servir de monnaie d’échange. C’est donc le gouvernement français qui prend en charge la dette du musée.
Après les émeutes, vient le temps de l’incertitude. Que va faire l’Empire français ? Les collectionneurs s’interrogent : vendra, vendra pas. Exaspérés par la lenteur de leurs dirigeants, les syndicalistes investissent le musée le 7 mars 1977. Ils ouvrent les portes à plusieurs centaines de curieux ravis de l’aubaine.
Dans sa chambre en Suisse, Fritz Schlumpf le sait : il ne reverra plus ses chères automobiles.
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Un internaute s’est rendu dans le musée Sclumpf et en ramène des photos
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